▬ Jude Ashley Meredith Callaway ; terminé

▬ Jude Ashley Meredith Callaway ; terminé Willa010

CALLAWAY JUDE ASHLEY MEREDITH

- AGE : 18 ans
- ORIGINE : Américaine
- GROUPE : Modificateurs
- AVATAR : Willa Holland

- A PIECE OF YOUR LIFE .

« Chapter one ;; at the begining »
« Je n'ai jamais eu qu'une vie tout à fait banale et ce depuis mon plus jeune âge. Je suis née dans la ville de Minneapolis, état du Minnesota, et je n'ai jamais vraiment bougé de cet endroit. J'habite et vis depuis toujours à Madison, ville à l'ouest de Minneapolis comptant environ 100 000 habitants. Plus précisément je suis à l'est de la ville à une dizaine de kilomètres des rives du grand Mississipi. Le quartier où j'habite étant un peu reculé des autres nous nous connaissions tous. La forêt qui borde le quartier y est connue de tous et je joue là bas depuis mon plus jeune. J'ai côtoyé tous les jeunes du quartier à l'école élémentaire, l'école primaire puis collège et enfin lycée. J'ai gardé environ le même cercle d'amis depuis mon enfance et cela me convient parfaitement. Je connais Riley, ma meilleure amie, depuis le berceau. En effet nous avons été élevées ensemble. J'ai un frère de deux ans mon aîné, Morgan. On a toujours passé pas mal de temps à s'emmerder mais que voulez-vous, on n’est pas frère et sœur pour rien ca c'est clair. Il est très différent tout en étant parfaitement identique, c'est assez déconcertant. Enfin bref, je suis une grande adepte des habitudes bien roulées et de la vie monotone. En réalité je n'ai jamais trouvé ma petite vie tranquille monotone. Si je baignais toujours dans le même cadre de vie je ne savais pas moins trouver un truc éternellement nouveau à faire. Riley et moi avions de l'imagination aussi ne nous embêtions jamais. C'était le bon temps. »

« Le truc c'est que nous avons grandi. Inévitable après tout. Avec les années qui passent on découvre la vie, ses petits problèmes, ses joies... Il faut quand même avouer que de notre côté les joies étaient bien plus présentes que les problèmes. Je n'ai jamais eu de scolarité difficile, au contraire, et aucun problème avec mes parents. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je me plaisais à l'école, m'amusant et travaillant à la fois. Je regrette parfois les cours d'histoire Miss Prewey, ceux qui m'intéressaient plus que tout autres et là où j'excellais. Je regrette également ce cher M. Lonbardy et ses cours de maths où, lorsque nous étions complètement perdus, nous communiquions par papiers, sms et autres conneries dans le genre pour se raconter les derniers potins de la cour de récré. Si cela me paraît ridicule aujourd'hui je m'en amusais fortement avant. En bref j'ai eu une scolarité comme une parfaite petite américaine. Il nous arrivait de nous jeter au fast-food lorsque le self était vraiment infâme et je nous revois encore, un peu plus vieux cette fois, revenir au lycée en voiture accompagnés de sodas plus grand que nos bras. On les sirotaient en riant, déplorant d'avoir à revenir en cours mais n'allongeant cependant pas notre pause.»

« J'ai passé mon diplôme de fin d'année d'études secondaires avec succès et j'ai même obtenu des bourses pour me rendre à l'Université. Riley et moi sommes entrées à la Fac de Sciences de Minneapolis, c'était génial. Je me souviendrais toute ma vie de nos premiers jours là bas. L'Université rassemblait plusieurs fac et je dois avouer que le campus était immense. Des étudiants plus ou moins studieux affluaient de toutes parts et les nuits ressemblaient à de grosses orgies romaines. Bon pas toutes les nuits mais la plupart. A raison de trois fois par semaines la direction laissait les étudiants organiser des fêtes en toute légalité moyennant évidement quelques points à respecter. Vous savez le genre de truc pas de drogue, pas d'alcool ... ce qui n'empêchait pas les comas ethyliques d'ailleurs. L'Université dans toute sa splendeur... Je n'ai jamais vraiment touché à ça. J'ai été plusieurs fois saoule mais cela ne me plaisait pas plus que cela. Ce fut drôle un temps mais nous devions également bosser les cours qui étaient loin d'être simples. Car ma bourse ne couvrait pas tout je dû me trouver un job. J'ai terminé dans un café de l'université où je pouvais cottoyer des gens toute la journée, du moins les heures où je n'avais pas cours et où je devais travailler. J'ai beaucoup aimé ça seulement quelque chose vint tout gâcher.»

« Chapter two ;; one day everything changed »
« Tout se passait vraiment bien dans ma vie et je n'avais à me plaindre de rien omis peut-être les nombreux examens que j'avais à la Faculté. Tout roulait comme sur des roulettes et je goutais aux plaisir de la vie étudiante avec une joie non dissimulée. En compagnie de Riley nous pouvions écumer les bars (sans trop de ferveur quand même) du campus pendues au bras de charmants garçons et cela me plaisait. Il était un temps pour les études et un autre pour les sorties tout cela dans un contexte bien délimité. Nous savions parfaitement quand nous devions travailler et comme notre monde était parfait équilibré nous n'avions aucun problème à le faire. Je dois même dire que ca nous boostait plus qu'autre chose... Malheureusement comme on dit les bonnes choses ont une fin et ça arrive souvent au moment où on s'y attend le moins. Le froid était aux portes de la ville ; le mois de décembre débutait à peine. Les premières neiges furent assez rudes et les routes furent bloquées durant deux jours. Heureuse de voir quelques flocons je sorti en compagnie de Riley et Morgan afin d'aller boire un bon chocolat chaud après quelques descentes de pentes enneigées et plusieurs boules de neige en pleine figure. L'après-midi avait été super et nous étions rentrés assez tard. Après avoir raccompagné Riley chez elle Morgan et moi étions rentrés. »

« C'est ce soir là que tout commença. A peine deux heures après avoir franchi le seuil de la maison Morgan commença à se sentir mal. Une migraine avait débuté depuis une bonne heure mais nous avions mis ca sur le compte de la neige et de l'alternance froid/chaud. En effet nous étions restés plusieurs heures à jouer dans la neige aussi nous nous attendions fortement à un petit rhume. La migraine s'amplifia et la température monta. Au bout de quatre heures Morgan était plus blanc qu'un linge et transpirait à grosses gouttes. Ne sachant que faire je restai à son chevet toute la nuit et la nuit suivante, ne m'autorisant à dormir que par intermittences. Riley vint me rejoindre ainsi que plusieurs de mes amis qui me rendirent visite. Mes parents semblaient inquiets mais je sentais quelque chose d'étrange dans leur regard. N'ayant rien de fondé j'attendais que mon frère se rétablisse, en vain. Ce que je croyais être une grosse grippe le cloua deux semaines au lit et lorsqu'il commença à se remettre, ce fut mon tour. La maladie me collait littéralement au lit et je n'étais plus en mesure de faire quoi que ce soit. Je dormais la plupart du temps ou soufrais de douleurs insoutenables dans tout le corps. J'appris par mon frère que Riley était elle aussi alitée et je m'en mordais les doigts. Cette sortie dehors était-elle vraiment à l'origine de tout ? C'était peu probable et le pire là dedans était que je trouvai que Morgan et mes parents s'intéressaient bien peu à moi. Je voyais certes de la compatissance dans leurs regards mais aucune inquiétude, aucun sentiment d'angoisse ou de peur quelconque. Je me sentais abandonnée. Me morfondant dans mon incompréhension je sombrai dans le sommeil des dizaines de fois par jours, me nourrissant à peine et ce uniquement lorsque j'étais forcée par mon frère. Je pensais ne jamais me rétablir tel point j'étais mal. Ma tête, mon ventre, mes os et mes muscles me faisaient souffrir le martyr et aucun médicament ne pouvait rien y faire comme se bornait à répéter ma famille. J'avalais cependant une bonne dose d'aspirine par jour ce qui me permettait de dormir jusqu'au jour où mon estomac ne voulu le garder. Choquée par mon mal je cessais toute prise de médicaments et me laissai aller aux délires provoqués par la fièvre. Mon monde était réduit à l'espace que constituaient ma chambre et la salle de bain. Je me levais de temps à autres pour une douche glacée, les WC et vomir. Alors que je pensais réellement à l'hôpital la fièvre tomba petit à petit. Je récupérais des forces mais me sentais toujours faible. Fichue crève ! »

« Trois jour après la recrudescence des symptômes je pu me lever et assurer une conversation digne de ce nom, manger et marcher seule. J'étais pourtant loin de me douter que ce n'était pas fini et qu'au contraire, tout ne faisait que commencer. Je rencontrais l'incroyable vérité quelques jours après ma remise à pieds. J'avais repris les cours et mes petites habitudes, goutant à la joie de la liberté de mouvements comme une paraplégique miraculée. Je me baladais dans la forêt en compagnie de Morgan lorsqu'il commença. Il s'amusait souvent à me balancer des pics et je lui répondais de la même manière, c'était devenu la routine seulement cette fois ci il se montrait réellement méchant. Il débuta avec les cours. D'après lui je sortais trop, ne travaillait pas assez et allait foirer mon année à cause des examens qui approchaient à grand pas et que je n’avais pu réviser correctement à cause de ma maladie. Mes résultats étaient très bons jusqu'à maintenant et je ne voyais pas où il voulait en venir. Il continuait sans s'arrêter, libérant un flot de paroles idiotes que je ne comprenais pas. Pourquoi diable faisait-il ca ? J'étais vraiment perdue, lui répondant que ce n'était ni vrai ni fondé et qu'il allait arrêter avec ça. Il n'écoutait pas, s'en foutait et continuait, augmentant le ton en prime. J'éclatais d'un rire nerveux et lui demandait ce qu'il avait pu prendre pour être dans cet état. Son silence me laissa de blanc. Avait-il vraiment fait ça ? Interloquée je lui posais un tas de questions dont je ne récoltais rien en retour. Je commençais à vraiment m'énerver. Alors que je me retournais afin de lui en mettre une il me devança et m'asséna une claque d'un large revers de main. »

« Une fois la surprise passée j'explosai de fureur. Ce fut d'ailleurs ma première transformation. Ma tête pris soudainement feu et je lançai un cri de douleur tout en m'attrapant le crâne de mes deux mains. Je cru que la grippe revenait mais j'abandonnai bien vite l'idée ; ce n'était pas aussi rapide. Dans mon corps le sang avait disparu, ne circulait plus que de l'acier en fusion. Je serrais un peu plus fort la mâchoire et ferma les yeux. Lorsque je les rouvris je ne savais pas combien de temps s'était passé. Je voulu me lever mais quelque chose m'en empêcha. Comment avais-je atterri le nez dans la mousse ? Une nouvelle fois je me voulu me lever et là ... passez moi l'expression mais je tombais de haut. »

« Je ne pouvais me relever pour la bonne raison que j'étais à quatre pattes. Mes mains n'étaient plus telles que je les avais connues mais bien recouvertes de poils. Pas des touffes poils par ci par là non non, je parle bien de fourrure, comme un animal. Ma vue s'était accrue et mes jambes avaient subies le même sort que mes mains et mes bras. D'ailleurs tout le reste de mon corps semblait avoir subi la même chose. Je pris une profonde inspiration et des senteurs inconnues vinrent me chatouiller les narines. Une odeur de bois, d'herbe et de nature. Mon cerveau marchait à cent à l'heure et lorsque je voulu émettre un mot le son émit ne fut qu'un grognement. J'étais atterrée. Étais-je encore malade ? N'était-ce qu'un de ces cauchemars que je vivais cette fois plus intensément ? Je n'en savais rien. Je fus cependant très vite fixée. Je regardais Morgan, interloquée. Du moins je croyais le regarder. Je crus que mes yeux me jouaient un tour ; il n'en était rien. Lentement et non sans douleur je le vis se transformer pour la première fois de ma vie. Soudainement une voix emplie mon esprit, celle de Morgan. Un poil timide mais rassurante. »

« Hey Jude ça va ? »

« J'avais envie de lui répondre, de lui hurler dessus mais les grognements remplacèrent de nouveau les mots que je voulais prononcer. Je songeai mentalement au fait de l'étrangler et de lui demander après coup si tu ceci n'était qu'un rêve. »

« Je t'entends tu sais »

« De nouveau interloquée je serrai la mâchoire. Cela n'avait rien d'une blague ou d'une farce mais j'en étais cependant actrice malgré moi. Foutue connerie ! Cela pris du temps mais Morgan m'expliqua tout ce que j'avais à savoir. Dans les jours qui suivirent je m'entraînais à la métamorphose seulement cela ne fonctionnait que sous l coup de la couleur et d'émotions négatives intenses. Je n' y arrivai que lorsque je m'énervai contre moi même, impuissante face à la transformation. Je découvrais quelques jours plus tard que Riley avait le même "problème" que moi et découvrais avec horreur que mon frère était ce que l'on nommait un Alpha. Autre que mener notre meute je ne pouvais lui désobéir ce qui sonnait clairement faux à mes oreilles. Les jours, les semaines et les mois sui suivirent ne furent pas des plus faciles néanmoins je faisais preuve d'une grande capacité d'adaptation. Je pensais parfois que j'allais me réveiller au beau milieu de ma grippe, trempée de sueur après plusieurs jours de délires. Il n'en fut rien. Je redécouvrais le monde d'une autre façon, comme si naissais une seconde fois ; c'était vraiment incroyable. »

« Chapter three ;; but life goes on »
« Il est malheureusement un temps pour rire et un autre pour pleurer. Alors que je m'habituais à ma seconde nature quelque chose vint bouleverser notre mode de vie redevenu aussi paisible qu'il pouvait l'être avec des "élus" mi hommes mi loups. C'était une claire nuit de juillet, le 4. Tout le monde était sorti pour admirer les feux d'artifices nocturnes tirés en bordure de la ville direction le ciel. Les chars avaient paradé dans tout Washington ce jour là et chacun avait ses propres étoiles dans les yeux. Les astres s'enflammèrent et chutèrent très vite. La fête battait son plein et le petit quartier légèrement en retrait de la ville où habitaient les Cherokees était empli de rires et de couleurs chaudes. A plusieurs endroits un feu de camp avait été érigé et nombreux étaient ceux qui racontaient les histoires croustillantes de ces dernières semaines. Le plus gros des feux était situé à à peine 200m de chez moi c'est pourquoi nous nous étions rendus là bas avec Morgan. Riley nous avaient rejoins une dizaine de minutes plus tard et nous rigolions comme jamais. Son frère devait nous rejoindre et je demandais à Riley où il était lorsque nous entendîmes les cris. »

« Je n'avais jamais entendu de cris comme ça. Un frisson ma glaça l'échine. Le second c'était le cri de la mort, une mort atroce et douloureuse ; un dernier son avant le trépas. Je ne pus reconnaître la voix mais c'était bien celle d'une fille. Je ne comprenais rien mais mes parents se levèrent et allèrent parler à plusieurs personnes. Les cris venant de la forêt nous devions nous organiser. Etait-ce un animal sauvage ? Mes parents nous ordonnèrent de rentrer mais je ne pus m'y résoudre. Tout aussi choqués Riley et Morgan décidèrent de s'y rendre eux aussi. Je les suivais bien sûr et nous arrivâmes bientôt dans le bois. Il fallait éviter les faisceaux lumineux des lampes torches des autres habitants et tout cela n'était pas évident. Le moindre craquement de brindille pouvait nous faire repérer. Je songeais soudain à me transformer afin de paraître plus discrète mais si les habitants nous prenaient en chasse nous ne donnerions pas cher de notre peau. C'est à ce moment que l'odeur me frappa de plein fouet. »

« Morgan et Riley retroussèrent le nez, eux aussi frappés par la puanteur. Murmurant un truc du genre c'est quoi cette horreur nous continuâmes à avancer, plus incertains que jamais. L'odeur semblait devenir de plus en plus forte et soudain se fut plus fort que moi. Je luttais depuis cinq bonnes minutes mais la concentration et l'abstinence n'étaient plus possibles. Poussant un rugissement non voulu je me transformais. Sans piper mot et comme soulagés Morgan et Riley firent de même. L'heure était venue de combiner nos efforts car nous avions du effrayer les habitants. Mes parents avaient du comprendre ainsi que ceux de Riley cependant je n'étais pas sûre que les autres soient au courant. Alors que nous "discutions" mentalement de comment faire, une autre voix vint s'immiscer dans ma tête. Matthew, un autre loup et accessoirement mon ex. Alors qu'il nous rejoignait à peine une autre voix, bien plus timide fit son apparition. Matthew grogna et sa petite sœur, Meaghan fit son apparition. Alors que s'engageaient de vifs propos sur le faire d'obéir quand on dit de rester à la maison Morgan rétabli l'ordre. Malgré la situation je trouvais sa capacité à nous faire obéir vraiment trop abusée. Heureusement qu'il ne m'avait pas ordonné de rester à la maison... »

« Quoi qu'il en soit nous étions tous les cinq dans les bois. Quand je dis nous étions je devrais plutôt préciser, cinq loups en cercle se trouvaient dans les bois. Si un humain nous était tombé dessus il n'aurait pas compris ce qu'il se passait. Tout comme nous Meaghan et Matt avaient senti l'odeur et leur métamorphose avait été quasi incontrôlable. J'étais énervée de ne pas savoir ce qu'il se passait, à quoi ce bordel rimait bon sang ! Nous ne savions par où commencer mais nous statuâmes sur le fait de se rendre où l'odeur semblait la plus forte sans toutefois nous éloigner trop dans la forêt. Si nous la connaissions assez bien il n'était pas question de nous jeter dans un quelconque piège ou de nous perdre dans la nuit malgré notre sens de l'orientation bien plus aiguisé que d'origine. »

« La suite fut assez floue mais je m'en souviens comme si c'était hier. Une créature à la vitesse impressionnante - je découvrirais plus tard que je pouvais "courir" aussi vite qu'elle – envoya valser plusieurs d’entre eux. La créature n’était pas seule, en effet nous aperçûmes un second être nous attaquer aussi nous pûmes éviter ce qui semblait être un coup de griffes. Qu’étaient ces choses ? Leur odeur était franchement infecte et la mort semblait s’immiscer dans leur être. A vrai dire la mort suintait de leur corps… Ce fut ma première rencontre avec des vampires. Après un combat acharné - cinq contre deux d'accord mais nous n'avions jamais combattu en forme lupine ni rencontré de vampires - nous réussîmes à les faire battre en retraite. A pas de loups de rentrâmes chez nous et là que nous apprîmes la triste vérité. Plusieurs Cherokees avaient été tués et beaucoup avait été blessés. Parmi les blessés figurait mon grand-père, un homme que j’affectionnais tout particulièrement et qui avait bercé mon enfance d’histoires farfelues qui se révélaient aujourd’hui à la limite de la vérité. Une crise cardiaque… Ma grand-mère était partie en ambulance avec lui ainsi que mon père. Ma mère était restée afin de nous chercher. Toujours tous les cinq nous lui racontâmes d’une traite ce qui s’était passé, hors d’haleine et le cœur battant à la chamade. »

« Ma mère ne fut pas plus surprise que cela lorsque je prononçai le mot vampire et je dois dire qu'en j'en fus étonnée qu'à moitié. Ils nous avaient tellement caché de choses depuis notre enfance que je n'étais plus ç ca près. De toute manière je savais parfaitement que je ne l'aurais pas cru si elle me l'avait dit, même si je savais qu'un certain folklore avait apparemment sa place sur Terre. Elle nous donna quelques directives et nous dûmes rentrer chez nous. Puisqu’il était parfaitement impossible de dormir je voulu aller chez Riley qui elle-même se rendait chez moi. Pour sa part Matthew se rendait chez nous en compagnie de sa sœur tapie dans l’obscurité et Morgan se rendait chez lui. C’est à un carrefour que nous nous rencontrâmes tous. Entre colère et amusement nous nous rassemblâmes chez nous. Nous passâmes la nuit à parler de ce qui s’était passé et, selon les directives de ma mère, nous organisâmes dès le lendemain des « patrouilles ». Nous quadrillions toute la forêt à la recherche d’une quelconque odeur suspecte. Les jours passaient et c’était le calme plat. Le calme avant la tempête à vrai dire… »

« Les attaques se faisaient d'un coup, quasi invisibles et ne duraient qu'une poignée de secondes. Nous en évitions plusieurs avant de nous faire surprendre. Cette erreur nous coûta cher. La vie du frère de ma meilleure amie. La vie du frère aîné de Riley. Les vampires renouvelèrent leurs attaques et nous en tuâmes deux. Nous ne savions pas combien ils étaient mais ces morts les troublèrent au point qu'on ne les revit jamais. Riley était à terre, toute la meute était choquée. Cet incident nous rappela que nous n'étions pas eternels. Si les maladies et tous autres microbes et virus en tout genre semblaient nous fuirent la mort elle était inévitable. En revanche le fait que nous puissions donner la mort à des immortels nous redonnaient un peu d'espoir. J'aidais Riley du mieux que je pouvais, ne supportant pas de la voir dans cet état ; ravagée. Elle ne se rendais plus à la Fac et je faisias mon possible pour assurer pour deux, lui prenant les cours aussi parfaitement que possible, lui apportant tous les soirs sachant qu'elle n'y jeterait pas le moindre coup d'oeil, trop occupée à noyer son chagrin en broyant du noir. Je lui rendais visite tous les soirs, l'accompagnant jusqu'à ce qu'elle se couche. Ce fut extrêmement difficile de ne pas flansher mais je devais être forte. Pour elle. »

« Ce fut de plus en plus difficile car c’est à ce moment que je goutais à la mort dans ma propre famille. Mon grand-père fini par décéder des suites de sa crise cardiaque. Sa mort ne fut cependant pas vaine. En effet Morgan vint me parler le jour de l'enterrement. Il avait fini par avouer quelque chose à son petit fils sur son lit de mort. Quelque chose dont il ne voulait pas nous parler. Je ne compris jamais pourquoi mais c'était un fait. Nous n'étions pas les seuls à pouvoir se transformer en loup. D'après lui une autre meute existait, plus à l'ouest. Aux alentours de Seattle il nous promettait des réponses. Malheureusement pour nous - et là j'avoue que j'ai eu vraiment beaucoup de mal à y croire - une autre espèce, race ou genre de lycanthropes existait. Les lycans, autrement appelés loups-garous. Atterrée j'écoutais mon frère sans broncher. Morgan invita Riley, Meaghan et Matt et nous décidâmes de partir pour Seattle. D'abord sceptiques puis encourageant nos parents nous laissèrent partir, comprenant ce que ce voyage signifiait pour nous. »

« En ce moment même je suis dans l'avion aux côté de Riley et les autres. Nous volons pour Seattle. Mon cœur se serre à l'approche de cette ville et la salive se fait plus rare. Je suis anxieuse, je le sais. Morgan semble pensif et Matt discute avec nous, Meaghan assoupie sur son épaule. Soudain je vois apparaître des maisons. Nous arrivons dans la banlieue de Seattle ; l'aéroport n'est plus loin. Je déglutis difficilement pendant que ma gorge se contracte. Je prends une longue inspiration ; atterrissage. »

- YOU BROKE MY LEG .

« Au premier coup d’œil Jude peut paraître calme et incertaine, plutôt timide et ne parlant que très peu. Il est vrai qu’à défaut d’être extrêmement sociable elle ne parle réellement qu’avec les personnes avec lesquelles elle sent qu’un certain feeling passe. Assez méthodique dans ses choix la jeune femme l’est aussi pour ses amis. En effet et bien qu’elle apprécie avoir quelques connaissances il n’est pas dans son genre de se répandre en banalités durant des heures avec quelqu’un qu’elle n’apprécie pas plus que ça. Car elle ne se livre pas souvent elle ne le fait qu’à ses rares amis. Non pas qu’elle soit invivable – quoi qu’en s’y appliquant elle y arriverait certainement – mais bien parce qu’elle ne place sa confiance de façon assez radine. Jude n’aime pas faire d’erreurs de jugement et après plusieurs expériences désastreuses elle écoute désormais son instinct qui lui dicte généralement la meilleure attitude à adopter. La jeune femme est une personne énergique et motivée mais qui sait se modérer. En effet elle n’apprécie que peu les excès et possède un contrôle d’elle-même assez impressionnant. Cela ne l’empêche pas de posséder un caractère assez complexe. En effet Jude c’est un amalgame de paradoxes. A la fois douce et sauvage elle peut passer rapidement d’un extrême à l’autre en utilisant les chemins de la jalousie ou de l’envie. D’un naturel protecteur envers ses proches Jude se bat becs et ongles lorsqu’il s’agit de les protéger d’une quelconque menace. Elle utiliserait tous les moyens à sa portée afin de les sauver et irai même jusqu’à sacrifier sa propre vie en cas de situation critique. Droite et franche la jeune louve passe parfois pour méchante mais elle n’aime pas garder quelque chose pour elle. Piètre menteuse elle déteste qu’on lui mente et pardonne très peu facilement. Jude place la confiance au dessus de tout et acquérir la sienne peut prendre une dizaine d’années tout comme trois semaines. Est-ce une aptitude propre à sa condition de modificatrice ou bien propre à elle-même, il en reste qu’elle possède comme un certain sixième sens ; en effet elle est excellente aux jeux des devinettes et interprète de façon remarquable les attitudes, grimaces, rictus et autres que les gens ne remarquent d’ailleurs pas forcément faire. Selon sa philosophie les gens sont plus bavards au niveau corporel qu’au niveau linguistique et son expérience penche en sa faveur. A la fois peu et beaucoup bavarde suivant qui elle a comme compagnie Jude peut se montrer changeante. Délicate une heure et agressive celle qui suit c’est une personne lunatique. Après avoir longtemps été un sujet de reproches elle essaye à présent de faire des efforts et il faut noter que cela porte ses fruits. Alors qu’elle pouvait s’emporter très rapidement Jude se montre aujourd’hui bien plus mature et raisonnable. Bien que relativement généreuse elle n’apprécie pas qu’on lui pique sa place et se montre très jalouse. Les excès sont malheureusement mauvais et peuvent déboucher sur quelques décisions irrationnelles. Malgré sa gentillesse Jude n’est quand même pas un ange, loin de là. Relativement patiente il faut cependant éviter de la faire sortir de ses gonds car à ce moment là elle peut se retrouver extrêmement différente par rapport à son comportement habituel. Le sarcasme, l’ironie, la moquerie et la méchanceté sont des composants essentiels de lorsqu’elle fulmine ou est très fatiguée. Réfléchie dans ses choix Jude est capable de prendre plusieurs jours afin de se questionner réellement sur le fond de la question, peser le pour et le contre, re-peser avant d’enfin emballer. D’une nature foncièrement bonne elle ne peut ni se montrer cruelle ni sadique. Cela ne l'empêche toutefois pas de se montrer un brin méchante de temps à autre. Il faut également savoir que Jude fait preuve d’un self-control extrêmement pointu. Elle déteste qu’on lise en elle et se force à devenir insondable. Car elle détecte très bien les mensonges et autres âneries grâce au visage de son interlocuteur elle s’efforce de réprimer certaines mimiques caractéristiques qui sont pourtant totalement indépendante de la volonté. Portée sur la vérité et la franchise elle déteste qu’on lui cache des choses. »

- A PIECE OF YOUR HEAD .

• MODIFICATRICE ;; Il faut savoir que passer du jour au lendemain dans un monde absolument hors de la réalité que l'on imaginait n'est pas facile, encore moins évident. Jude s'aperçut qu'elle était destinée à cette transformation et ses parents sont d'ailleurs très fiers que leurs deux enfants présentent les gênes requis. Néanmoins, en plus du fait qu'être un loup n'est pas très commun, être une louve est d'autant plus rare. En constatant qu'il y a plus de filles que de garçons dans la meute les anciens se sont posés des centaines de questions sans réponses à l'heure d'aujourd'hui. Afin d'aller de l'avant il a tout d'abord fallut accepter le fait que tout ce qu'elle pensait depuis 17 ans, tout ce dont à quoi elle était attachée, tout cela n'avait pas de sens. Il a fallu tout remettre en question selon des principes réalistes différents afin de ne pas perdre la tête ainsi que faire face à des réalités effrayantes sur ce nouveau monde qui se déroulait à ses pieds. Le fait que sa meilleure amie fut aussi de la partie aida grandement Jude à accepter sa transformation et inversement pour Riley. Ce qui était un pur cauchemar dont elle n'arrivait à sortir se transforma petit à petit en doux rêve avant d'éclater et de s'affirmer comme parfaitement réel. C'est comme si elle naissait une seconde fois. En effet elle redécouvrait le monde, la nature en particulier, d'une façon si intense qu'elle se comparait à un nourrisson découvrant le monde l'entourant. Il fallu qu'elle s'adapte et tisse de forts liens avec sa nouvelle nature tout en apprenant quelques astuces ce qui fut source de grand amusement. "A la manière d'un loup" était devenu son nouveau mot d'ordre.
• GOÛTS ;; Comme une jeune adulte de son âge, Jude aime sortir entre amis et passer du bon temps. Bien qu’elle aime lambiner de temps à autre la jeune femme n’est pas le genre à rester chez elle branchée sur l’électronique. Depuis son plus jeune âge Jude a en effet prouvé qu’elle avait besoin de dépenser son énergie. Son apprentissage lui fit toutefois découvrir de nombreuses et nouvelles choses qui, combinées à ses activités habituelles, semblent former un tout. C’est comme si ses transformations avaient rempli une case manquante dans son être. C’est ce qui la complète et fait qu’elle est à présent une personne comblée. Certes il y a toujours des plus et des moins mais Jude n’a pas à se plaindre ; de toute manière ce n’est pas son genre. La jeune louve aime beaucoup danser et possède un sens du rythme certain aussi faut-elle qu’elle ai l’occasion de sortir. En effet depuis les attaques Jude ne s’est quasi pas accordé de temps de détente et cela commençait à peser sur son humeur. Le décès de son grand-père a d’ailleurs fini d’achever sa fatigue aussi se repose t-elle beaucoup depuis ces derniers événements. Habituée aux balades forestières elle se ressource petit à petit au fur et à mesure des jours qui passent.
• MANIES ;;Bien qu'elle puisse faire preuve d'une large patiente les tics et les manies répétitives font l'objet d'une horreur sans pareil. En effet c'est la répétitions de gestes des dizaines et des dizaines de fois qui réussit le mieux et le plus rapidement à faire sortir Jude de ses gonds. Parfaitement insupportable la jeune louve déteste par exemple entendre des ronflements ou une respiration stridente alors qu'elle souhaite dormir, être à côté d'un étudiant particulièrement pressé de sortir de classe qui joue avec son crayon en le faisant aller d'un bout à l'autre de sa main en frappant la table le plus possible ou encore à côté d'une étudiante qui, pour les mêmes raisons, fait claquer un par un ses ongles sur le rebord de sa table... Toutes ces petites choses bénignes sont ressenties par Jude comme un véritable cauchemar et comme je le disais plus tôt, c'est quelque chose qui l'énerve au plus haut point. Car elle ne supporte pas ça la jeune femme ne le fait à aucun moment et possède en réalité très peu de manies. Absolument non maniérée elle met en revanche beaucoup de gestes dans ses paroles et est très expressive.
• PHOBIE / PEUR(S) ;; Tout comme beaucoup de jeunes de son âge Jude redoute plusieurs choses dont une en particulier ; qu’on la sépare de sa famille par l’obstacle infranchissable de la mort. Après les attaques des vampires sur Madison et plus particulièrement à l’encontre des Cherokees la jeune louve a pu goûter au besoin mais surtout à la nécessité de pouvoir compter sa famille et de l’avoir auprès d’elle. La parte d’un de ses parents ou de son frère l’anéantirait c’est pourquoi elle fait tout pour être présente pour Riley. A vrai dire Jude a une peur viscérale de la mort. Elle ne peut pas accepter l’idée qu’un être cher disparaisse pour toujours, que l’on ne le reverra jamais et qu’il ne sera présent qu’une dizaine d’années dans notre cœur avant qu’on finisse par oublier ses traits. L’idée la révulse à un tel point qu’il lui arrive d’en faire de fameux cauchemars. Outre l’aspect de la mort Jude déteste que quelque chose échappe à son contrôle. Cela ne concerne pas vraiment les êtres humains mais plus une situation en particulier. Elle fait énormément d’efforts pour se contrôler et aimerait qu’en retour les choses soient plus simples. Lorsque par une certaine rencontre elle perdit un peu de ses moyens la jeune louve fut submergée de honte et de colère envers elle-même. Pour elle, elle doit savoir comment se tirer d’une situation si celle-ci devient critique et donc la contrôler d’une certaine manière. Lorsque les aléas de production d’une situation échappent à son contrôle elle a tendance à paniquer et doit redoubler d’effort afin de faire comme si de rien n’était.
• RELATIONS ;; Depuis sa naissance Jude fréquente le même genre de personnes à quelques exceptions prêt ; les jeunes de son âge de Madison ou plutôt de la petite communauté Cherokee dans la ville de Madison. Le problème de la jeune fille n'est pas une insociabilité totale cependant c'est à croire que les Cherokees et les autres habitants ne sont pas sur la même longueur d'ondes. D'un autre côté leur éducation ne partant pas sur les mêmes principes il est normal de voir quelques différences surgissent avec le temps. Dès son plus jeune âge Jude fut scolarisée dans l'une des nombreuses école de Madison et, jusqu'à son diplôme de fin de secondaire, elle fut en compagnie (ou du moins dans les parages) de ceux qui composeraient la meute de son frère aîné une dizaine d'année plus tard. Autant dire qu'elle connaît parfaitement ses proches. La personne avec laquelle Jude passe le plus de temps n'est autre que Riley Thompson, une Cherokee tout comme elle qui est sa meilleure amie depuis toujours. Âgée de deux mois de plus que Jude les deux jeunes femmes ne sont pas nées la même année ce qui entraîne le fait qu'elles n'ont malheureusement pas pu fréquenter les mêmes classes. Qu'à cela ne tienne, cela ne les empêcha pas de passer le plus clair de leur temps ensemble et ce tout au long de leur scolarité. C'est d'ailleurs avec Riley que la jeune louve avait intégré la Faculté des Sciences de Minneapolis ainsi qu’en sa compagnie qu’elle fit ses premiers pas en temps que louve. Si Jude est très souvent en compagnie de son amie en voilà également un autre avec qui elle a passé le plus clair de sa vie jusqu'à maintenant ; Morgan Callaway, son Alpha et frère aîné par la même occasion. Malgré quelques petits bémols qui ponctuent régulièrement leur existence Morgan et Jude s’aiment beaucoup et placent une confiance aussi totale qu’aveugle l’un en l’autre. Le fait de partager leurs pensées lorsqu’ils sont sous forme lupine fut extrêmement difficile à gérer au départ et c’est d’ailleurs toujours loin d’être évident cependant aucun des deux ne peux l’empêcher. Malgré une grande admiration pour son frère Jude digère très mal le fait d’être obligée d’exécuter les ordres de Morgan s’il lui en donne. Car la meute ne se compose pas que de trois personnes et que Jude connaît pas mal de monde ses liens ne s’arrêtent pas là. Elle fréquenta tout au long de sa scolarité Matthew Sawyer, meilleur ami de son frère avec qui elle sorti durant quelques mois. Aujourd’hui ils sont redevenus de simples amis mais garde un lien très fort. Jude apprécie le fait qu’il ne la juge jamais et qu’il soit toujours prêt à apporter son aide quelle que soit la situation. La dernière personne composant la meute est encore une fille mais cette fois ci un peu plus jeune que ses préceptrices. A 16 ans Meaghan Sawyer, la petite sœur de Matthew, représente la benjamine de la meute. Véritable petite pile électrique la louve apprécie son énergie et son enthousiaste à toute épreuve ce qui ne l’empêche cependant pas de lui dire de la fermer lorsqu’elle commence à lui taper sur le système. Voilà en ce qui concerne ses véritables amis, ceux sur qui elle peut compter dans n’importe quelles circonstances. S’y ajoutent des connaissances moins importantes auxquelles je ne ferai pas référence. Depuis l’attaque d’un groupe de vampires à l’encontre de leur communauté qui se solda par la mort de plusieurs personnes dont le frère aîné de Riley ainsi que le grand-père de Morgan et Jude, la jeune femme hait les vampires. Cela ne l’empêcha toutefois pas d’en rencontrer un dans la forêt bordant Madison il y a quelques semaines. Il semblait différent, du moins Jude se borne à excuser sa conduite ainsi. Assez charmant elle refuse néanmoins de songer à lui et s’interdit d’ailleurs toute pensée en remplissant de façon significative ses journées. Avec un peu de chance elle l’oubliera et le reste de la meute n’en saura jamais rien. Difficile à croire lorsqu’on sait que s’il n’avait pas appartenu à cette race de nuisibles infernaux elle lui aurait volontiers sauté au cou.

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