BIENVENUE SUR HEARING DAMAGE, LE STAFF VOUS SOUHAITE UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2010 LE FORUM A OUVERT SES PORTES LE 16 JANVIER 2010 NOUS AVONS BESOIN D'HUMAINS |
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Riley Thompson
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Sujet: Riley | An Angel Dim 17 Jan - 21:35 |
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© Emma
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Riley Mary Thompson
- AGE : 19 ans - ORIGINE : Amérindienne - GROUPE : Modificateur - AVATAR :Kristin Kreuk |
- A PIECE OF YOUR HEAD .
"Elle invente des chansons sur le mariage d'une étoile et d'un lion..." •Ecrire C'est surement ta plus grande passion. Une passion que tu as depuis bien longtemps et que dans un sens tu espère garder encore pour longtemps. Etonnamment peu de gens le savent, comme si tu voulais garder cela pour toi seule. Jude, ton frère et une ou deux autres personnes peut être. Et savoir ne veux pas dire qu'ils en ont profiter. Ils le savent mais n'ont que rarement l'occasion de lire ce que tu écris. Tu peux passer des heures assise avec un crayon et stylo. C'est d'autant plus déroutant que tu es quelqu'un qui est toujours ou presque en mouvement. Oui, tu ne peux pas attendre que les choses se fassent doucement, il faut que ça bouge. Et pourtant, tu restes des heures assises en tailleur, ou dans d'autre position farfelues, à griffonner des mots sur un bout de papier. Ca bouge dans un certain sens. Oui a cogite bien là dedans. Très bien même, et tu en vois les résultats. Tu finis toujours par écrire ce que tu veux, peut être pas comme tu veux mais c'est chose faite. Cela te vient si naturellement. Les mots s'enchainent sans que tu puisses les arrêter. Tu brouillonne, retranscris au propre, fait des listes... C'est comme une seconde nature chez toi. Tu le fais avec tant de naturel et pourtant tu obtiens toujours ton résultat. On en peut pas dire que tu perde tu temps vainement. Mais bien sur il faut que tu compliques la chose. Tu ne manque pourtant pas de confiance en toi mais il faut que tu remette toujours en question ta façon de dire les choses. Tu te prend la tête pour rien et d'une façon attendrissante presque. Tu es si drôle dans ce cas là. Tu n'imagine pas à quel point mais je doute que quelqu'un se risque à te le dire. Et puis ce n'est pas comme si tu avais un public puisque cela se passe en générale quand tu es seule. Tu t'énerve, chiffonne tes feuille et joue au basket, le panier étant ta poubelle et chaque feuille une nouvelle balle. D'ailleurs tu ferais une assez bonne basketteuse si tu le voulais. Hum de mauvais gout ? Peut être. Ce que tu fais est bien pourtant. Tu ne le remarque pas et c'est normale me dirais tu. Tu n'es vraiment pas objective quand tu veux. En ce moment, tu as un projet qui te tiens à cœur et dont tu n'as parlé à personne.
•Modificatrice Oh, une jolie petite louve. Je déconseille franchement à quelqu'un de dire ça s'il tient à sa main. Tu ne le mordrait pas tout de même ? Si ? Aller laisse moi, leur expliquer avant. Tu as la capacité de te transformer en un loup. Cela ne t'a pas vraiment toujours plu. Au début, tu es vraiment restée sur les fesses, au sens figuré bien sur. Tu avais un peu de mal à accepter ce qui se passait. Mais cela à vite changé quand tu as découvert que Jude l'était aussi. Vous vous êtes aidées mutuellement et c'est bien de votre part. Tu es un loup hors du commun, énorme pour tout dire. Un joli loup mais bien plus dangereux que ceux que l'on trouve à l'état sauvage. Tu es belle même sous cette apparence là. Et tu es si forte, si rapide. Etonnement ces capacités, tu les a aussi sous ton apparence humaine. Et quand tu es louve tu peux communiquer pas la pensé avec les tiens, ceux comme toi, ta famille. C'est assez normale que tu es du mal à comprendre au début. Qui y aurait cru ? Pas toi en tout cas. Que dire d'autre ? Oui, génétiquement tu es différente. Tu n'es pas devenue louve, tu l'es depuis ta naissance et c'est tout. C'est inscrit en toi et le sera pour. Tu transmettra cela à tes enfants qui le transmettront aux leurs, si tu en a un jour. Car oui tu es pour ainsi dire stérile depuis ta première transformation. Ton corps ne change plus depuis que tu es louve, tu ne peux donc pas avoir d'enfants. Encore un truc de louve. Pour le moment, tu t'en moque un peu mais tu sais très bien qu'un jour tu regrettera peut être cela. Encore ? C'est inscrit dans tes gènes : les vampires sont tes ennemis. On ne peut pas vraiment dire qu'ils aient essayé de changer cela. Ou quoi d'autre ? Tu aimes être louve dans un certain sens. Cela t'apporte une autre perception de ce que tu es et de ce qu'est le monde en général. Et puis, tu aimes courir, sentir le vent... Tant d'autre chose qu'un simple humain ne peut avoir. C'est bizarre pour toi de te dire que tu n'es pas humaine. C'est surement ce que tu as eu le plus de mal à admettre. Puis tu t'en veux d'être ainsi et de ne pas avoir réussi à sauver ton frère. Mais au fond tu aimes être un loup, tu aimes ceux qui le sont... Que demander de plus ?
•Vestimentaire Comment expliquer ? Tu n'as pas ce que les gens appellent un style. Tu es toi et cela suffit amplement. Déjà on va dire que tu es assez bien faite alors c'est tout de suite plus simple. Mais en plus t es le style de filles qui cherchent la perle rare. Tu ne passe pas des heures devant ta glace. Il te suffit d'attraper un haut pour trouver le bas qui va avec ou inversement. Et puis aime aussi mettre des robes alors là tout en un ! Encore plus simple. ta garde de robes est pleines de surprise. Et puis tu as bien ta propre façon de porter les choses. Qui aurait eu idée de mettre ce jupe rouge avec ce haut violet ? Seulement toi et pourtant cela te va à merveille. Comme quoi il fait essayer. Bien sur depuis que tu es louve c'est moins simple. Tu ne contrôle pas toujours tes transformations et transporter ton jean dans a bouche ne lui fait pas du bien et ne te fais pas plaisir. C'est néanmoins toujours mieux que quand ils explosent parce que ton corps se modifie. Tu as trouver la méthode puisque tu attache tes habits au tour de ta chevilles. Ou si non tu mute à une endroit où tu peux les laisser sans danger. Déjà, on ne peut pas dire que tu mettais des choses très couvertes, ou décente cela dépend du point de vue. Alors maintenant... Tu affectionne particulièrement les short bien court et les débardeurs. Et puis qui a dit que tu ne contrôlais jamais la venue de ta forme lupin ? Tu peux très bien mettre des robes aux quelles tu tiens sans risque en fonction des périodes. A vrai dire depuis la mort de ton frère, tu contrôle de mieux en mieux ce que tu es. Comme tout ce temps sans te transformer ou presque, t'avais assuré un contrôle de toi et de ton sang-froid assez exceptionnel. Tu aimes bien avoir ton propre style comme tu le dis. Tu es imprévisible et aime bien le rappeler à la terre entière. Un jour fille de bonne famille, un autre débauchée et provocante, tu es si différente. Tu aimes la mode mais tu ne la suis pas. Tu n'aurais pas la prétention de dire que tu es la mode ou que tu la lances. Tu suis juste son court à ta manière c'est à dire en prenant de l'avance à même temps que tu es en retard. Non, tu aimes te distinguer des autres par cela.
•Les Hommes Un sujet qui fâche ? Aller avoue que si. Tu fais ta fière ? Bah laisse moi leur expliquer et après je pense qu'un grand vide se fera. Non, je rigole. Toi et les hommes... Une grande histoire. Tu n'es pas le genre de fille à en avoir un pour l'éternité ou du moins pas pour le moment. Tu n'es pas non plus de celle qui amène tout et n'importe qui dans son lit. Non, tu n'es pas non plus de celle qui pense être amoureuse pour changer d'avis le mois d'après. Qui es tu dans ce cas ? Tu es quelqu'un d'autre tout simplement. Et les hommes, tu en as fait un jeu. Tu en choisis un et l'amène peu à peu dans ton piège. Et quand celui-ci est refermé, il n'y a que toi pour décider de quand le jeu se finira. Une sorte de prédateur dont il faut se méfier. Tu n'es pas d'accord ? Si, j'en étais sur. Aucune de tes "proies" ne t'as encore échappée. Mais il y a bien longtemps que tu n'as pas recommencé à jouer. Bon, nous allons pas te faire passer pour une garce. Sans en être amoureuse, tu as toujours quelques sentiments pour l'homme en question. Sauf que c'est toi qui mène la danse. Tu n'aimes pas que l'on te marche sur les pieds et ça se voit. Les hommes qui te draguent et autre ont la fâcheuse tendance à se prendre un vent. Il faut de la subtilité pour te plaire. Tu aimes aussi ceux qui ne savent pas comment s'y prendre pour te séduire. Une choses est sur néanmoins, tu séduit avant d'être séduite. Tu crois pas au grand amour, c'est sur. Tu espère juste trouver un jour quelqu'un avec qui tu t'entendra bien, qui sera soit comme toi soit qui te complètera. Et puis u as entendu parler de cette histoire d'imprégnation. Cela te semble bien pour les autres mais il est hors de question que ça t'arrive à toi. Tu a du mal à te faire à l'idée que tu n'aura spas le choix si cela t'arrive.
• Le Sport Tu es quelqu'un d'assez sportif. Ou du moins tu l'étais encore humaine. Tu étais une fille et pourtant tu arrivais à concurrencer les garçons de ta classe. Une vraie bête de course. En plus tu aimais ça. Tu aimais courir, tu aimais sentir tes muscles bouger sous ta eau et tu aimais être dégoulinante de sueur parce que tu avais fait un effort. Et cet effort tu n'avais pas besoin de le faire. Tu étais depuis toute petite, et reste, quelqu'un pour qui le sport n'est ni une corvée ni un effort. Monter au arbres aurait-il porté ses fruits ? Tu aimais cela. Tu pratiquais du sport en club mais jamais deux années de suite le même sport. Un coup de l'athlétisme, un autre de la gym en passant par la natation et l'escalade. Là aussi tu étais un vrai boute-en-train. Tu étais quelqu'un d'assez exceptionnel pour une fille de ton âge. Puis tu es devenue un louve. Courir sous cette forme lupin en sentant tes cousinets fouler la terre était, et reste, un plaisir incomparable à tes yeux. Maintenant, le sport en club c'est fini de même que la compétition. Tu es plus forte et rapide qu'un humain normale, ce serait de la triche. De toute façon, même cela ne peut pas t'empêcher de faire du sport alors ce n'est pas si grave.
- AN ANONYMOUS ?
- PSEUDO/PRENOM : Lilyce - AGE : 15 (enfin samedi prochain quoi ^^ ) - JOUEUR/JOUEUSE : Joueuse - PERSONNAGE : Poste Vacant - COMMENT AVEZ-VOUS CONNU HD ? TBS - CODE DU REGLEMENT : Ok by Bella - UN AVIS : roooh géniale - EXEMPLE DE POSTE : - Spoiler:
Pourquoi tout cela ma parait-il bizarre ? Depuis que j’avais ouvert les yeux, j’avais l’impression d’être dans un autre monde. De ne pas être accrochée à la réalité. Pas comme un rêve parce quand l’on rêve on a conscience de rêver. Comme si je plongeais dans quelque chose de parallèle, quelque chose qui ne m’appartenait pas ou du moins plus. J’avais l’impression d’avoir déjà vécu cela. Je m’étais réveillée dans ma chambre pourtant, chez mes parents, chez moi en Russie. Tout ressemblait tant à une journée normale au début, à l’exception du fait que je m’étais réveillée habillée. Je n’avais pas souvenir de cette jupe et de ce haut. Puis avait vraiment commencé les bizarreries. J’avais commencé par penser et parler anglais. J’étais persuadée que j’allais être en retard à la fac et pourtant je n’allais pas à la fac. Je n’avais adressé un mot à personne ce qui était aussi étonnant de ma part et était sortie dans le jardin. Je lassais mes patins en me posant une question. N’avais-je pas changé de patins avant de … Avant de quoi d’ailleurs ? Cela n’avait aucun sens. J’avais patinée toute la journée comme dans un autre monde. J’essayais en vain de comprendre ce qui clochait mais je n’arrivais pas à mettre la main dessus. Je décidais de mettre ça à part et de m’amuser un peu. Je choisis une musique. The name of love de U2, la musique que j’avais battue en finale du championnat national en 2008. Mon dernier prix national puisque l’année d’après je n’avais pas tentée le championnat. Je m’élançais. C’était si bon. J’avais l’impression de ne pas être montée sur la glace depuis une semaine. Je souris et détachais mes cheveux. Dans ma course, ils me battaient le visage. C’était si doux. Je sautais. Concentration. Mon atterrissage fut parfait. Comme toujours. La chanson touchait à sa fin. La dernière note raisonna et j’enlevais mes écouteurs d’une main. J’étais simplement heureuse. Comme j’aimais patiner. Je me demandais s’il y avait une patinoire à Forks. Forks ? Mais pourquoi pensais-je à cela ? C’est là que tout me revient. Je vivais plus en Russie mais à Forks et j’allais effectivement à la fac. Pourquoi étais-je donc ici ? Je sortis mon portable de ma poche et regardais la date. 19 Décembre 2008.Je me concentrais pour me souvenir de cette journée autrement que parce que je venais de faire. Je n’en avais aucun même la journée à patiné semblait effacée de ma mémoire. Que c’était-il donc passé ce jour là ? Le seul souvenir que j’avais consisté en la gueule de bois que j’avais eu le lendemain. Hum la consommation d’alcool ne vous efface pas toute une journée de souvenir normalement. Je m’assis sur la glace et essayé de mettre le doigt sur ce que cette journée avait eu de pas normal. Les souvenirs me revenaient brutalement. J’avais conscience d’être quelque part mais je ne savais où. Je n’étais plus sur ma patinoire devant chez moi. J’étais allongée. Les souvenirs affluaient et revenaient en masse. J’essayais de faire le tri. Tellement de choses inutiles. Puis je trouvais celui qui m’intéressait. Il s’imposa à moi. C’était vraiment bizarre.
J’étais en robe, c’était le bal de noël. Hum rien d’anormale pour le moment. Ecore moins anormal j’étais avec mes amis. Notre groupe si étranges et si inaccessible. On ne le devenait pas, on l’était. Dur d’y entrer et impossible d’en sortir. Une sorte de chaine que j’acceptais avec un plaisir sadique puisque que j’étais la chaine des autres. La musique changea et plusieurs s’éloignèrent en riant pour rejoindre la piste de danse. Je souris. Il commençait et la soirée n’avait aucun intérêt. Je n’étais pas de ses filles qui aiment parader en robe de soirée. J’aimais me mettre en valeur mes ces robes n’étaient décidément pas pratique. Et puis la fête manquait de piquant. Et le bar, sans alcool avec de la bouffe immangeable, n’avait lui non plus aucun intérêt. Je soupirais et partis ailleurs. Mes amis n’essayèrent pas de me retenir pensant que j’allais juste voir quelqu’un. Ou reprendre ce qu’ils appelaient mon petit jeu. D’accord je jouais peut être mais les gens n’avaient qu’à pas rentrer dedans et ne pas se laisser faire. Par contre je n’aimais pas du tout que l’on joue à ça avec moi. Bref, je pris la direction du vestiaire et récupérais mon gilet. C’était un petit gilet noir, en coton, bordé de perles noires également. Il allait à merveilleuse avec ma robe rouge. C’était une coupe assez peu courante pour les filles de notre âge. Un bustier à brettelle avec une jupe ample, arrivant aux genoux. Je quittais la fête sans saluer personne. On était en ville et je venais de gagner un voyage à pied jusqu’à chez moi. Pas grave au moins le ciel était dégagé et on y voyait bien. J’entrepris de passer par les ruelles de la vieille ville. Ca c’était une mauvaise idée au finale. Mais je ne le savais pas encore. En chemin, je rencontrais quelqu’un qui m’était familier. Je le reconnus alors que j’étais à deux mètre. C’était le fils de mon entraineuse. Je lui souris. Et m’approchais. Il cligna des yeux. Ceux-ci étaient rouges. Il avait l’air si perturbés. Il s’approcha de moi. – Je ne te fais pas peur ? Et teins-tu si peu à la vie ? Mon sang ne fit qu’un tour dans mes veines. Moi avoir peur ? Non jamais ou du moins pas de lui. Tenir à la vie ? Non. Pas que j’ai envie de mettre fin à mes jours mais je ne tenais pas à ma vie pour au tant. J’avais fait tant de bêtises dangereuse, en parfaite connaissance des répercussions qu’elles pouvaient avoir. J’avais été suivie par un psy pour ça. Il était parti en dépression et avait changé de métier. Je n’étais pas folle, juste que la vie n’avait aucun intérêt spéciale à mes yeux. La mienne particulièrement. Je jouais avec la mort mais elle ne semblait pas vouloir de moi alors pourquoi m’inquiéter ? - Ne réalises-tu pas que je peux très bien te mordre et te vider de ton sang ? Je pourrais te tuer. J’eus une soudaine envie de rire. Alors fait le, plutôt que parler jeune vampire. Aller tues moi. Tu vois tu ne le fais pas. Pourtant je suis juste à côté de toi. Tu peux sentir mon odeur et surement même entendre mon sang battre dans mes tempes. Mais tu restes passif. - Je n’ai pas peur de la mort. Je croyais que tu le savais pourtant… - Que veux-tu dire ? - Tu me vois tous les jours en tenue de patin, tu entends parler de ce que je fais régulièrement. Et tu crois encore que j’ai peur de mourir. Tu te leurres. Mais profondément. Il me regarda et ne semblait pas comprendre. Ce que je disais bien sur. Ata bah mon grand tu vas réfléchir intensément et si cela te vient à l’esprit tant mieux. J’ai d’autres chats à fouetter. Il était tard, j’habitais loin et en plus j’avais passé une soirée nulle. Je partis. J’avais parcouru déjà trois mètres quand il ma rattrapa. Il posa ses lèvres dans mon cou. Je crus un instant qu’il en était fini de moi. Mais je me trompais. - Reste. S’il te plait. Je me relevais en haletant. Où étais-je ? Dans le lit de mon dernier copain parce que c’était là que je m’étais réveillée le lendemain de cette nuit mémorable qui avait disparue de ma mémoire pendant un certain temps ? Ou chez mes parents ? Ou encore chez moi à Forks ? Je ne voulais le savoir. Je gardais les yeux fermés. Ainsi c’était ça le secret de Johnatan. Lui aussi était vampire et il devait surement avoir la capacité de faire oublier certaines choses. A moins que je me sois forcée toute seule à oublier ça, ce qui était fort probable également. J’avais de ces capacités d’abstraction assez impressionnantes qui avait toujours fait rire ma famille et mon entourage. Moi je ne trouvais pas cela drôle, juste terriblement pratique et parfois assez embêtant. Même profondément pénible. Oublier que Johnatan était un vampire. Quelle bêtise. J’avais donc effectivement un gout pour la mort. Pourtant jusqu’à lors elle n’avait pas voulu de moi. Gout pour la mort ? Parce que j’en avais un jour douté ? Non jamais. Pas après tout ce que j’avais fait.
Je passais une main dans mes cheveux ramenant ainsi ma frange à l’arrière bien qu’elle retomba en place dès que je l’eu lâchée. J’étais sur un canapé qui ne m’étais pas mais pas du tout familier. Bon ok, Moca. Essaye de te rappeler. Déjà tu es à Forks où du moins pas loin. Et cela fait effectivement une semaine que tu n’as pas patiné ce qui explique certaine chose de ce rêve assez bizarre. Oh putain ! J’avais un de ces maux de crâne et la bouche pâteuse aussi. Un peu comme après une cuite. Pourtant ce n’est pas comme cela m’était arrivé souvent. Je n’étais pas de ceux qui noyaient le chagrin dans l’alcool ou quoi buvaient pour la déconne. Non j’avais d’autres activités pour ce genre de chose. Et patiner était bien la seul qui n’était pas dangereuse et inacceptable. Hum j’aurais peut être mieux fait pour ma vie de choisir l’alcool. Tant pis c’était trop tard et j’aimais jouer avec le feu. Le feu en question c’était ma vie. Hum aller réfléchis Moca. Même si ta tête va exploser. A vrai dire ça ne doit pas être ce qu’il y a de pire comme mort. Rapide et définitif.
Hum, je revoyais plus ou moins ma journée. Plutôt moins à vrai dire. J’avais encore un peu de mal à me souvenir d’avant que je dorme ou tombe des la pommes je ne savais pas vraiment. Vampire. Johnatan ? Non quelqu’un d’autre. Je ne pus m’empêcher de sentir cette petite pointe de déception. Mais après tout n’est-ce pas qu’à moi que je pouvais en vouloir pour cette fin ? Oui, surtout que je l’avais voulu. Bah il ne m’avait pas tué au moins. C’était une façon comme une autre de voir les choses. Damon. Hum, c’est bon tout m’était revenu. A part le voyage jusqu’ici mais je crois bien qu’il avait réussi à me faire perdre conscience. Petite nature va ! Je ne pus m’empêcher de sourire. C’était bien la première fois. Vu ce que j’avais fait et les conséquences petite nature ne va pas vraiment avec le personnage mais pas grave. Je revis le dernier moment avant que je perde conscience. Il ne m’avait pas tué. Pourquoi avait-il fait ça ? Qu’est-ce que ça lui apportait ? Au tant je comprenais pour Johnatan mais pour lui je ne pouvais comprendre. Il voulait me garder pour plus tard ? Jouer avec moi ? Hum, j’étais encore habillée ça ne devait donc pas être ça. Merde mes patins ! tant pis je devrais surement y retourner mais ce n’était pas grave. Après tout je n’étais pas sure de revoir un jour la lumière du jour. Tant pis, je n’aimais pas tant que sa ma vie au fond. Mais j’aimais le risque, jouer et passer à deux doigts de la mort.
Je me tournais et posais mes pieds au sol. Je sentis le sol à travers mes chaussures. Si jamais je vivais encore, il faudrait que j’aille à la plage. Parce que je n’avais jamais vu de vraies plages et cela manquait terriblement à ma culture. J’aimais nos « plages » en Russie mais disons qu’elles n’étaient pas faites pour les frileux. J’y avais passé de bons moments néanmoins. Mais bon, il y avait tant de choses dans cette région que je voulais voir. Gentil Damon, tu voudrais bien attendre un peu avant de faire de moi un casse-croute ? Hum, je finis par ouvrir les yeux. La première chose que je vis fut mon sac. Immense sourire. C’est que j’y étais attachée à ces choses. Je me levais et fus prise de tournis. Ouuuups.
J’entendis un bruit. Je me retournais prudemment. Je tenais debout mais tout juste. Hum, Moca qu’est-ce qui t’es arrivée ? T’es pas tombée sur la tête mais ce n’est pas mieux à vrai dire. Et j’avais un mal de crâne, c’était tout juste supportable. Oh la la ! Je me retournais donc. Là je vis Damon. Qui d’autre voyons ? Cela me paraissait totalement logique. On était chez lui ? C’était fort probable. Bon j’aillais éviter de poser la question. Je crois que j’avais commis assez de bourdes pour aujourd’hui. Je lui souris néanmoins. Et lui ? Avit-il un don ? En quoi consistait-il ? Je lui souris encore.
Pourquoi tu ne m’a pas tué ?
C’était bête très bête. Ca risquait de le faire revenir sur sa décision mais je ne comprenais pas. Je ne le comprenais pas. Dire que je suis sorti avec un de ses confrères et qu’une semaine après avoir mis fin à cette relation je tombe sur lui. On appelle ça l’Ironie de sort. Bah moi je ne trouvais pas ça drôle. Et je voulais des réponses. Ca allait devenir une obsession si non. Je me connaissais très bien et je ne pouvais masque ma curiosité quand elle était lancée. Mon ton se durcit. Fini la douceur et la candeur, j’étais décidé et cette espèce de gueule de bois me foutait de mauvaise humeur.
- Pourquoi ? REPOND !
Je perdais la boule ce n’était pas possible autrement. J’avais la tête qui tournait, les doirtes qui se déformaient mais lui restais net. Il était là beau et inaccessible. Pourquoi donc ? Avais-je perdu le contrôle de mes pensées ? Oui. Je clignais des yeux il n’était plus là. Je clignais une deuxième fois il était de nouveau là. Puis ce fut Johnatan. Johnatan avec ses yeux rouges et son air mauvais que je n’avais vu qu’une seule fois et dont je n’avais réussi à me souvenir jusque là. Là je compris vraiment que je délirais. Il ne pouvait pas être. Puis je n’avais pas vraiment envie de le voir. Pas du tout même. Il devait être en colère. Très en colère. J’avais peur. Je perdais la boule. Des nouveau Damon. Il me souriait. Ce sourire ne lui ressemblait pas. Il s’avança vers moi. Je fixais ses lèvres sans pouvoir m’en détacher. Je reculais où du moins essayais de reculer. Je tombais au sol.
Je me repliais sur moi-même. J’étais secouée d’un spasme. Je pleurais. Des images défilaient devant moi sans que j’arrive à comprendre ce qui se passait. Je luttais contres les souvenirs. J’avais peur. Ils envahissaient mon esprit sans que je puisse seulement essayer de lutter contre. Je n’arrivais pas à les voir. C’était trop rapide. Je luttais. Je ne voulais perdre encore une fois cette journée. C’était donc ça qui me mettait dans cet état. Je ne luttais plus. Ces souvenirs étaient miens et personne ne pouvait m’en empêcher. Je sombrais de nouveau dans l’inconscience. Avant que ma tête touche le sol je pensais une chose. Ma vie pouvait touchée à sa fin bientôt et l’idée de fuir ne m’avait toujours pas traversée l’esprit.
Le noir totale. Vous savez ce noir d’écran que l’on ne voit quasiment jamais. Pas le noir de la nuit, non le noir d’une pièce fermée de partout sans aucune lumière. Ce noir qui poursuit les gens dans leur sommeil, celui qui est l’essence même du cauchemar. Ce noir qui ne me faisait pas peur. Pas le moins du monde. Je dansais avec ce noir. J’étais le noir. C’était mon noir, l’endroit où celle moi pouvait aller et venir. C’était un noir inaccessible dans un sens… J’avais conscience d’avoir perdu connaissance. Drôle de façon de voir les choses. Je me revoyais dans cette pièce, luttant pour mes souvenirs. C’était ma vie, on ne pouvait me l’enlever. J’étais mes souvenirs, et ils étaient moi. Encore une drôle de philosophie mais après tout qui serait au courant de tout cela. Personne. J’étais seule. Seule et perdue. Tout était noir. Flippant ? Pas le moins du monde. Mes inquiétudes étaient ailleurs. Ou étais-je ? Non, où était mon corps ? Mon esprit peut importe. Ce noir me protégeait dans un sens, mais mon corps pouvait toujours subir des dommages physiques. J’avais besoin d ‘aide. La peur est toute proche. J’ai peur. Aidez-moi ! Crier ne sert à rien. Ici personne ne t’entend. Qui es-tu ? Aidez-moi je vous en supplie. Un élan de lucidité. J’aurais voulu crier mais j’en étais incapable. Un faible son se fit tout de même entendre. Une complainte. Un appel à l’aide. Juste avant que le vide se fasse, j’avais besoin d’aide. J’étais aspirée par ce noir. Aide-moi… -…Damon…
[hs : italique = russe]
Dernière édition par Riley Thompson le Ven 22 Jan - 20:38, édité 14 fois
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Dim 17 Jan - 21:35 |
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« Die of having lived »
Pourquoi les choses sont-elles injustes ? Oui, pourquoi certains avaient tous pour eux et d’autre rien ? Pourquoi quand tout allait bien une tuile vous tombait sur la tête ? Et c’est toujours à ce moment là qu’en plus vous vous foulez la cheville et ne pouvez-vous relever ? Je m’interrogeais sur bien des choses inutiles ce matin là. Et je n’avais pas idée que cela allait me tomber sur la tête plutôt que prévu. Je souris devant mes débats bien inutiles et m’attachais les cheveux. Je contemplais mon reflet dans le miroir. J’étais assez satisfaite de moi sans vouloir me vanter. Je sortis de chez moi en saluant mon frère qui allait être en retard à la fac vu qu’il venait juste de se lever. Il avait des cernes énormes et les cheveux dans tous les sens. Je ris en pensant que mon frère n’avait surement pas du passer la nuit seul. Heureusement que je ne faisais pas de même. Et puis je n’aimais pas amener n’importe qui dans mon lit. En fait, j’y avais rarement amené du monde et je m’étais rarement fait amener dans celui d’un homme, ou d’une femme à vrai dire. Je marchais jusqu’à la fac où je retrouvais Jude. Elle m’attendait à l’endroit habituel. Je trouvais qu’elle ressortait dans le décor. Elle était si belle. Pas la moindre jalousie de ma part mais je ne pouvais que comprendre pourquoi la moitié des garçons de cette fac étaient à ses pieds. J’accélérais pour venir la voir. Je me jetais dans ses bras comme toujours et l’embrassait sur les deux joues. Alors ta nuit ? me demanda-t-elle. Excellente. Je lui souris. Tout était si simple. Je lui demandais des nouvelles de sa famille et elle en demanda de la mienne. D’accord on s’était vu hier mais depuis qu’ils avaient tous deux étaient gravement malade, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter un peu pour ma meilleure amie et pour Morgan, son frère aîné. J’aimais bien m’inquiéter pour eux. Je ne m’inquiétais pas pour grand monde à part eux deux et ma famille. D’ailleurs eux s’inquiétaient pour moi parce que j’adorais faire les cents coups. Courir sous la pluie, me battre avec mon frère, sauter de très haut… Tout ce qui peut être dangereux, même si je n’avais toujours pas détrôné mon aîné. Trop fort et plus vieux. Je gagnais ma salle de cour stout en écoutant tous les ragots que j’avais ratés. C’était fou ce qui pouvait se passer en une nuit. Ils ne dormaient donc jamais ? J’avais bien fait d’éteindre mon portable en tout cas. J’étais une sorte de marmotte qui ne supportait pas qu’on la réveille sans raison valable. Parfois je glissais un commentaire et nous éclations toutes deux de rires. Un rire complice qui faisait tourner les têtes vers nous, à moins que nous n’ayons plus besoin de cela pour attirer le regard. Jude, aaah ma Jude. Ma meilleure amie de tous les temps, celle qui serait toujours là pour moi. On se connaissait par cœur et pourtant on se redécouvrait chaque jour. Enfin du moins c’était ça de mon côté. On prit place dans l’amphithéâtre. Fini les ragots, on parla plutôt de nos projets pour la journée et le reste de la semaine. Au bout de quinze minutes, le professeur fit son apparition et un grand silence tomba sur la grande salle. Je souris et commençais à noter mon cours. La fac, Jude, mes amis, le bonheur. Que vouloir de plus ?
Je la regardais pendant qu’elle me racontait quelque chose sur un garçon qui était venue la draguer. Ou quelque chose du genre. Je n’écoutais pas vraiment Jude. Pas que ce qu’elle dit ne soit pas intéressant mais plus parce que je n’arrivais pas à me concentrer dessus. J’essayais pourtant mais j’étais totalement ailleurs sans le vouloir vraiment. Vous savez comme si vous tendiez la main pour prendre quelque chose et que quand vous arrivez enfin à l’effleurer, cette chose recule. C’était sérieusement agaçant à force et je sentais venir un superbe mal de crâne. Je ne cherchais même plus à comprendre le flot de paroles qui sortaient de la bouche de ma meilleure amie ou de celle de quiconque d’autre. Ca avait commencé en cours, je notais pourtant ce que le professeur disait mais je n’écoutais pas vraiment. J’étais ailleurs et maintenant je n’avais aucun souvenir du sujet du cours. Comme si je n’y avais même pas été présente. Rien d’anormal comparé à d’habitude mais cela n’avait pas disparut avec la sonnerie comme toujours. En générale, cette sonnerie qui annonçait la fin du calvaire me rendait mes esprits et ma grande forme, surtout pour le muscle de la langue. J’étais assez bavarde rien ne sert de la cacher. J’étais dans les vapes un peu. Je n’arrivais à me concentrer sur rien et n’avais qu’une envie : rejoindre mon lit. C’était même disons très tentant. Mais bon la journée était loin d’être finie pour la marmotte que j’étais. Un silence se fit. Elle attendait une réponse ? Que venait-il de se passe ? Je ne réalisais même pas que Jude m’appelais. Je la vis se pencher vers moi et posais sa main sur mon front. Le contact avec sa peau, qui me paraissait froide, me ramena à la réalité brutalement. Tu disais ? Je la regardais interrogative en essayant, vainement, de me souvenir de notre sujet de conversation. Il fallait que je dorme plus la nuit cela devenait grave. Je vis son air contrarié et je me demandais un court instant ce que j’avais fait. A vrai dire elle était plus soucieuse que contrariée je crois. Tu es brûlante. Tu dois être malade. Viens je te ramène dans ton lit. Je lui souris et la laissé me traîner jusqu’à sa voiture. J’étais vraiment ailleurs. Je passais une main sur mon front. Effectivement j’étais brûlante, et pourtant je n’avais pas bien chaud. Une fois dans la voiture je me mis à trembler. Jude me regarda et mit le contact. Pendant tout le trajet je regardais la route défilée sans la voir. La fièvre commençait à me faire perdre la tête et je me sentais de plus en plus mal. Etonnement Jude resta silencieuse tout le long du voyage. Elle s’arrêta devant chez moi et m’accompagna à l’intérieure. Mes parents n’étaient pas là, ni mon frère. J’allais m’assoir sur le canapé. Jude prit ma température et appela mes parents. Je restais sur mon canapé en commençant à m’endormir. Elle me salua en sortant mais je ne lui répondis pas. J’étais de nouveau lucide et je réfléchissais à toute allure. Très grosse fièvre, tremblements… Cela me rappelait quelque chose. Morgan ! Quand il était tombé malade, suivi de près par Jude, c’était ses premiers symptômes. Que m’arrivait-il donc ? Je m’endormis avant même de réussir à me rappeler ce qu’avait dit le médecin.
J’avais mal à la tête. Je me levais et pris un médicament à cet effet. Je n’étais plus malade depuis hier et j’avais passé mon temps dans mon lit avec mon ordinateur portable sur les genoux. C’était une grande conversation animée avec Jude qui avait occupée mon après-midi. Elle s’était déconnectée et moi de même. Mais bon, il faudrait bien que je sorte de mon lit à un moment où un autre. Je regardais par la fenêtre de la cuisine. Là j’eus une sacré surprise. Morgan, le frère de Jude, venait de se garer devant chez moi. Mais qu’est-ce qu’il foutait ici celui là ? Pas que je n’avais particulièrement pas envie de le voir mais en générale je n’avais pas vraiment d’occasion de le voir. Ce devait être la première fois qu’il venait chez moi. Enfin non, mais cela faisait un certain temps qu’il n’avait pas posés les pieds ici. Bizarrement quelque chose me disait que j’allais avoir une surprise encore plus grosse derrière. Surtout qu’il était venu sans Jude, ce qui voulait dire qu’il était ici pour me parler, ou à mon frère ou mes parents. Mais je savais que c’était à moi qu’il voulait parler. La question était de quoi ? Ou pourquoi ? Qu'est-ce que j'avais encore fait de travers ? Il me fit signe et je me dirigeais dans l'entrée pour lui ouvrir la porte. Il entra en souriant, à priori fier de lui. J'avais la nette impression que cela n'annonçait rien de bon. Il me sourit et m'embrassa sur les deux joues. je le laissais faire et l'amenais dans la cuisine. -Alors que me vaut ta visite ? Je n'avais pas l'intention de m'éterniser ou de tourner au tour du pot pendant trois quarts d'heure. Il était là et ce n'était pas pour rien. Au tant qu'il me le dise dès le début... Il eut l'air surprit par ma question. Il faut dire que cela faisait bien longtemps qu'on avait pas eu une conversation en tête à tête tous les deux et que généralement on s'en tenait aux bonjour et comment vas-tu. Petit, on se parlaient plus, mais petits j'étais plus souvent chez lui, oui même parfois lui chez moi, que maintenant. Cette époque ne me manquait pas tant que ça. Bien sur, cela ne me gênerait pas particulièrement d'avoir de meilleurs rapports avec Morgan mais j'aimais ma vie de maintenant. Je venais voir comment tu allais... Bien. Merci Il s'était donc inquiéter pour moi ? C'était gentil de sa part. Surtout que j'étais quasiment sur qu'il avait eu la même chose peu de temps au pars avant et qu'il savait donc exactement ce que cela fait. Pourquoi était-il venu ? Et seul ? Mais bon, je savais qu'il finirait par dire ce pour quoi il étai venu. Alors la fac ne t'a pas trop manqué pendant tout ce temps ? Il se moquait de moi là ? La fac me manquait ? Passer des heures à écouter les profs parler et noter plutôt que d'être dans son lit ? Non, la fac ne m'avait pas manquer. J'aurais été dans un meilleur état, j'aurais passé des journées bien agréables. Jude m'avait manquée, nos discussions interminable m'avait manquées mais la fac non. Et puis que était ce ton de provocation qu'il avait utilisé ? Il était venu me chercher des noises ou quoi ? Pas le moins du monde ! Ca te convient comme réponse ? Non et bah il ne faut pas espérer beaucoup plus de ma part. J'étais quelqu'un bavard mais quand j'ai l'impression que l'on se moque de moi, j'allais pas donner des raisons pour se moquer encore plus. Je n'étais pas totalement bête. Ton petit royaume ne t'as pas manqué ? Vraiment ? Et mon joli petit point dans ta figure ça t'a manqué ? Non, dommage. Qu'est-ce qu'il voulait au juste ? Me mettre en colère ? C'était gagné dans ce cas. J'étais sur les nerfs là. Pourquoi es-tu venu Morgan ? Pourquoi viens-tu me faire suer ? Trouve quelqu'un d'autre, je ne rentrerais pas dans ton jeu. Je n'en ai pas envie. J'ai passé une bonne journée et je n'ai pas l'intention de te laisser me la gâcher. Dégage ! J'avais fat court et pourtant la colère pointée tout de même dans ma voix. Dégage Morgan. Tu n'as rien à faire ici. Je lui tournais le dos et rangeais une ou deux choses dans la cuisine. Je savais qu'il souriait et qu'il était fier de lui. J'avais que faire de tout cela. Finalement peut être qu'il était venu voir mon frère et que voyant qu'il état pas là, avait décidé de m'embêter. Peut être, peut être pas. J'allais quitter la pièce quand il me parla. Et si je ne veux pas partir... Tu crois que je te laisse le choix ? J'étais énervée. très énervée à vrai dire. Je sentis cette brulure parcourir mon corps mais je n'y fit pas trop attention. Je me retournais vers Morgan en le dévisageant méchamment. La brulure devint plus intense, et je tirais une petite grimace de douleur. Je tentais d'en faire fit. Parce que tu crois que je le laisse le CHOIX ! J'avais voulu crier mais étonnamment un grognement était sorti de ma bouche à la place. La brulure avait explosée. J'avais senti mon corps se modifier. Mes vêtements avaient aussi explosé. Je me retrouvais à quatre pattes dans ma cuisine. En parlant de pattes, je n'avais pas des mains et des bras mais des pattes avec des coussinets. C'était déroutant. Que m'était-il arrivé ? Je jetais un regard à Morgan mais il avait disparut. A la place se trouvait un grand loup et à côté ses vêtements. Bon dieu sauve moi ! Qu'est-ce qui se passe encore ? Pourtant je n'avais plus de fièvre et j'avais conscience de ne pas rêver. Non tu ne rêves pas... Hein ? Mais comment avait-il fait pour que je l'entende alors qu'il n'avait pas ouvert le bouche ? Je sentais mon mal de crâne revenir à grande vitesse là. Bon essayons de réfléchir. Chose normalement totalement impossible, je venais de me transformer en loup et Morgan aussi. Si moi je n'en avais pas fait exprès, lui si. La transformation avait opérée quand j'étais en colère donc il était venu me provoquer seulement pour ça. Ca n'aurait pas été plus simple de me le dire dès le début ? Bon, continuons. Il y a quelques jours encore j'étais malade, la même maladie qu'il avait eu. Et voilà qu'on est tous deux des loups. Il y avait un rapport, j'en étais sur. Mes vêtements avait éclatés en lambeaux quand je m'étais transformée, ce qui veut surement dire que quand je reprendrais forme humaine je serais nue. Géniaaaale ! Pourquoi les vêtements de Morgan étaient-ils en bon état ? Il devait savoir ce qui allait se passer et les avoir enlevé avant. Mais pourquoi donc.... Bon raisonnement. Et j'entends tout ce que tu penses, et inversement. Alors là... Il communiait donc avec moi par la pensée. De plus en plus rationnel, bien sur. Pourquoi tout cela ne me choquait pas ? Bon Dieu ! J'étais donc une louve, et à la fois une humaine. Une louve qui pense comme une humaine. Et Morgan était un loup également et me parlait par la pensée. Je vais devenir folle. Et si t'allais te trouver d'autres habits que l'on annonce la bonne nouvelle à Jude ? Jude aussi ?!
Vampire. En ce moment, ils n'avaient que ce mot là à la bouche. Tous. Vampire. Ce seul son arrivait à me faire frissonner. Je n'aimais pas ce qu'ils étaient, et ce qu'ils représentaient. Je n'aimais pas l'idée d'avoir à me battre sérieusement, je n'aimais pas vivre dans la peur qu'il tuent l'un des notre ou un humains. Je n'aimais pas tant de choses depuis qu'on savait qu'ils étaient là. Je ne les aimais pas. J'aimais pas la vie qu'ils nous apportaient. J'essayais de me souvenir de ma dernière nuit entière passée dans mon lit mais je n'y arrivais pas. Pourtant j'aimais être louve. J'aimais courir sous cette forme et sentir la terre sous mes cousinets. J'aimais cet esprit de famille qui régnait quand on était tous ensemble. J'aimais me chamailler gentiment avec les autres. J'adorais passer des soirée dans la forêt à parler avec Jude. J'aimais mes loups, j'aimais notre vie. Mais maintenant les vampires étaient là et c'était déjà bien moins drôle. Je manquais de sommeil, j'avais du mal à suivre et à tout noter à la fac, je voyais presque plus ma famille. Là, j'écoutais Morgan nous dressais la liste des dernières victimes de nos chers vampires. Non en fait j'écoutais pas. Je n'arrivais pas à écouter, je ne voulais pas entendre ces noms. Je n'avais pas envie de savoir qui étaient les personnes que l'on n'avait pas sauvés. On était coupable de ces crimes. Nous les avions pas commis mais nous ne les avions pas empêché et cela nous rendait coupable. Par fois j'avais l'impression d'être bonne à rien, que l'on faisait tout ça pour rien en entendant le nombre de meurtre qui avait été fait depuis l'arrivée des vampires en ville. Puis je revoyais les visage des gens que l'on avait sauvé. Et là je me rappelais que l'on faisait pas ça pour rien et que même si on réussissait pas, on essayait et cela en valait bien la peine. Même si c'était dur, j'étais fière de nous. Je les regardais, assis n'importe comment et n'importe où dans la pièce, tous pendus aux lèvres de Morgan. Je souris. Je les aimais tant. J'étais si fière d'eux.
Tout se passait si vite. Je voyais tout mais mon cerveau mettait du temps à réaliser ce qui se passait. Les évènements s'enchainèrent si vite que je crus ne rien voir du tout. Mais la réalité était bien là. Elle me transperça le cœur plus vite que je ne l'aurais cru. Je tombais. Mes genoux rencontrèrent le sol et aucun son ne parvient à sortir de ma bouche. Les vampires attaquèrent mais je n'avais que faire. Pour moi la terre venait d'arrêter de tourner. Les autres réagirent, heureusement. Mais moi je ne pouvais les voir. Mon regard était accroché sur ce corps. Je ne comprenais qu'une seule chose. Il m'avait quitté. D'autres tombèrent et je ne pris pas la peine de regarder à qui les corps appartenait. Le monde venait d'arrêter de tourner pour moi. Il ne pouvait un être ainsi. C'était un cauchemar, rien d'autre qu'un cauchemar. Mais je ne croyais plus à mes propres mensonges. Mon monde venait de s'écroulait. J'entendais que l'on me parlais. Je sentis une main me toucher. Mais non, mon monde était fini. Il ne pouvait en être ainsi et pourtant. J'étais triste, profondément triste. Je le regardais sans le voir, je voyais que la mort. J'étais prise de tremblements. Je ne pouvais contrôler ça. J'entendais toujours les voix, sans distinguer à qui elles appartenaient. On aurait pu crier à côté de moi, je n'aurais strictement rien entendu. J'étais trop perdue. Un instant je les haïs. Il m'avait abandonné, il était parti. Mais je savais très bien qu'il n'y était pour rien et qu'il ne le voulait pas. Je ne pouvais les haïr : je l'aimais trop pour cela. Je sentis quelques chose de froid sur ma joue. D'un geste reflex j'écrasais la larme. Mais bientôt elle fut suivie de tellement d'autre que je ne pouvais toutes les essuyer. Je fermais les yeux, laissant la douleur envahir mon corps. C'était mental, ça devenait physique. Je me laissais tomber à l'avant. Ma tête toucha le sol. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Pourquoi lui ? Il n'avait pas le droit. Pas le droit de partir et de me laisser ici. Non, il ne pouvais pas être parti. Pas lui qui était si fort, si joyeux, si ... Si lui. Nooooon. Un murmure, une plainte. Tout mon être pleurait. J'étais si seule tout d'un coup. Le monde ma paraissait si triste, si morne, si gris sans lui. J'étais secouée par les sanglots qui s'échappaient de ma gorges. J'avais si peur sans lui. J'étais perdue comme une enfant. Grand frère...
Il pleuvait sur Madison, comme il pleuvait dans mon cœur depuis un certain temps maintenant. J'étais sous cette pluie, à l'orée de la forêt. Mes cheveux étaient plaqués contre mon visage, mes vêtements trempées et, pour le haut, transparents. L'eau ruisselait sur moi mais je ne la sentais pas. Je regardais à travers les arbres et je le voyais. Il était là, me tournant le dos. Il me regarda. Je voyais sur son visage ce regard et ce sourire qui j'aimais tant. ce sourire qu'il réservait à sa petite sœur, à moi. Il rit et se rapprocha. J'avais mal. La plaie ne s'était pas refermée, elle n'avait toujours pas arrêtée de saigne. Je n'aurais jamais imaginée que cela faisait aussi mal. Je le voyais partout, je rêvais de lui. Je n'arrivais pas à comprendre qu'il n'était plus là, mais je le savais depuis cette nuit si désastreuse. La pluie redoubla mais je bougeais pas. Il était juste devant moi. Je baissais la tête, consciente que ce n'était qu'une hallucination. Vas-t-en. repart et laisse moi vivre. Je veux oublier, oublier ma souffrance depuis ta mort, oublier que je t'ai aimé, oublier même ton existence. Je veux que tu reviennes pas que tu me hantes. C'est si dur sans toi. Il me relève doucement son visage. Je sens sa peau chaude contre la mienne. Il est là et pourtant il n'est plus. Il me sourit et m'embrasse sur la joue. Je souris mais je ne peux pas sourire maintenant. Je suis si triste sans lui. Il me prend la main et commence à partir. Il est déjà un à un mètre, sa main lâche la mienne. Je la tend pour qu'il la reprenne mais il continue de marcher. Il est si beau. Il se retourne plusieurs fois et me fait signe de le suivre. Je reste là, immobile telle une statue de chair et de sang. Il s'arrête et me fait signe de le rejoindre. La pluie s'arrête quelques seconde puis reprend. J'ai froid. Je tremble. Ne repars pas. Je ne sais pas vivre sans toi. Il disparait. Une branche vient de s'abattre là où il était. Il ne reste plus rien de son passage, à part une plaie ouverte dans mon cœur. Riley ? Mais que fais-tu ? Jude ? Qu'est-ce que je fais ? Je suis là, seule. Ce que je fais ? Je le cherche. Je ne peux me dire qu'il est mort alors je le cherche. Je cherche par tout les moyens à recommencer à vivre. Je veux redevenir quelqu'un, ne plus être cet être mort qui pourtant vit et avec qui tu te bats pour obtenir une simple réponse. Je veux qu'il revienne. Je veux mon frère à mes côtés. On me prit par les épaules et essayait de me faire bouger. Je me laissais faire. Plus rien me retenais, ici ou ailleurs. Et pourtant, même la mort ne voulait pas de moi. Je ne mangeais plus, je ne buvais plus, je ne dormais plus, je ne parlais plus non plus, et c'était à peine si je bougeais. Pourtant, j'étais encore en vie. Je n'avais pas reprit ma forme de loup depuis ce jour-là. Je ne voulais plus l'être. Je ne voulais pas les entendre dans ma tête. Je ne voulais rien qui pouvais me rappeler son existence. Je voulais le silence. Totale et définitif. Je regardais une dernière fois en direction de là où s'était tenu. J'avais rêvé, personne n'était là-bas. Il était plus là. Des larmes roulèrent le long de mes joues. Je ne comptais plus les fois où j'avais pleuré.
Le grand-père de Jude et Moran venait de mourir. Ma mère m'avait apprit la nouvelle, il y a une demi-heure. J'étais assise sur mon lit en essayant de digérer la nouvelle. Pourquoi il fallait qu'ils nous quittent tous ? Je recommençais à peine à parler et cette semaine j'avais mis les pieds à la fac. Ma vie venait tut juste de reprendre dans un certain sens. Fini la chose morte qui restait des heures à regarder le vide ou à pleurer sous la pluie. On m'avait regarder bizarrement, j'étais restée avec Jude. Pendant tout ce temps, elle avait prit les cours pour moi. Tous les soirs elle était venue chez moi, m'avait aidée alors que je refusais son aide. Pourtant elle avait insistée, pour elle et pour moi. Toujours elle me laissait les cours de la journée. Elle essayait de me faire manger et boire ou même simplement parler. Elle avait rarement eu des réponses. J'avais été un coffre dont elle n'avait pas la clef. Elle me trouvait assise sur mon lit, à regarder par la fenêtre et quand elle repartait je n'avais toujours pas bougé. Puis j'avais reprit conscience de moi. Alors un soir, une fois qu'elle était rentrée chez elle, je lus les notes qui s'étaient accumulée dans la chambre. Et quand elle était venue le lendemain, j'avais accepté de manger. Je lui souriais difficilement mais je voyais bien que cela lui faisait plaisir. J'avais fait des efforts. La plaie n'était pas refermée mais le sang avait arrêté d'en coulait. J'avais recommencé à sourire. J'avais seulement alors remarqué que la meute passait presque tous les jours, rarement tous en même temps, prendre de mes nouvelles. Au début, j'avais fait comme avant : j'étais restée enfermée dans ma chambre. Puis il y avait eu ce jour, où je n'avais tenue. J'étais descendue en trombe et m'étais jetée dans les bras de Morgan qui était venu prendre de mes nouvelles. Il avait eu l'air surprit mais rapidement un sourire avait naquis sur ses lèvres. Je me sentis en sécurité dans ses bras, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Je ne pus que lui sourire en retour. J'étais comme de nouveau vivante. Le soir même, je mangeais avec toute la meute pour le plus grand plaisir de Jude et de mes parents. Ce jour là, j'avais presque oublié mon frère. J'étais heureuse avec eux et c'était tout à mes yeux. Il restait des traces du passé mais je ne pouvais le faire disparaitre. Mais c'était il y a déjà un petit temps. Et maintenant, le grand-père de notre Alpha venait de mourir. Le téléphone sonna et je décrochais. C'était Morgan. Il me demandait si je pouvais venir. Je répondis que j'arrivais. Réunion de la meute ? Si non ce serait Jude qui m'aurait appelé ? Autre chose ? De plus grave ? Hum j'étais inquiète tout de même. Je sautais dans mes habits, un short et un débardeur, et sortit de chez moi. Dix minutes plus tard, j'étais chez ses parents. J'étais la dernière arrivée. Je saluais tout le monde. Je vis qu'ils allaient tous bien. Cela me détendit considérablement. Je m'inquiétais tellement pour eux. Une vraie mère poule en mon genre, sauf que j'étais plutôt leur sœur que leur mère. Je déposais un baser sur la joue de Jude et allait m'assoir dans un coin. Ce que j'appris me laissa sur les fesses, littéralement. Je n'y aurais jamais pensée et j'avais un peu de mal à croire Morgan. Pourtant je savais qu'il ne mentais pas. Je ne trouvais rien à dire, à part que j'étais d'accord avec eux. J'approuvais leur choix, non notre choix. Mais je me demandais combien de temps je mettrais à le regretter.
Je m'approchais doucement, en regardant ailleurs. J'étais au cimetière. Je voulais venir. Je pris un vase, le nettoyer rapidement et mit dedans les roses que j'avais amenées. C'était de belles roses blanches, tout juste ouverte, comme celles qu'il m'offrait à mon anniversaire. Je les posais au près des autres fleurs. J'avais chaud au cœur en voyant qu'il y avait toujours de belles fleurs sur sa tombe. Je savais que la majorité venait de la meute mais cela ma faisait plaisir. Je m'assis dos à sa tombe, sur les marches qui y menaient. J'avais tant de choses à lui dire. Je savais que cela ne servait à rien de parler ainsi, que je parlais dans le vide mais j'aimais faire ça. Je ne pouvais vivre sans lui et j'aimais bien venir lui parler. Coucou frèrot. Je me tus un instant. Je n'entendais pas de réponses. J'avais depuis longtemps perdu l'espoir qu'un jour j'entende quelqu'un me répondre. Je n'avais plus de vision, c'était déjà ça. Je faisais encore mes rêves, je revoyais ce jour-là inlassablement mais j'allais mieux. Beaucoup mieux, grâce à Jude, grâce à ma meute. J'étais descendue aux enfer mais ils m'avaient retrouvés avant que j'en franchisse la porte. Je les aimais. Je leur devais beaucoup. Je vais mieux, ces derniers temps. Heureusement. Il était temps, tu sais. Je ne te vois plus, j'ai plus d'hallucinations. C'est mieux, j'allais vraiment mal. J'avais pris cette habitude de lui parler comme s'il était là quand j'avais ces visions. Les visions avaient disparues mais pas l'habitudes. Avant je les voyais partout et lui parlait partout. Maintenant, je venais une fois par jour, ou presque, sur sa tombe et je lui racontais ma vie, la vie de la meute. Cela servait surement à rien mais ça me permettais d'aller mieux. De me dire que je ne l'avais pas oublié. Le grand-père de Jude est mort. C'est triste, je l'aimais bien. Il a révélé quelque chose à Morgan avant de mourir... On est pas les seuls. Il y avait cet élan de joie dans ma voix alors que je savais bien que cette nouvelle me plaisait au tant qu'elle m'inquiétait. J'aimais bien l'idée que nous étions pas les seuls. C'était rassurants dans un certains sens. Ils habitent près de Seattle. Dans une réserve. Nous partons. Nous allons, toute la meute, les retrouver. On ne sait rien d'eux que ce qu'à l'ancien à Morgan, mais on y va... Je pars. L'ancien. J'avais toujours aimé l'appeler comme ça. Il me paraissait si vieux, si sage qu'il ne pouvais qu'être un ancien. Partir... Je ne regrettais pas encore mais je savais déjà ce qui allait me manquer. Lui, mon frère. Je passais une main dans mes cheveux et détachais mon écharpe. Je la posais sur la tombe en la coinçant sous le seul vase à côté de la plaque, les autres étaient plus loin. Désolé. Je reviendrais, je te le promets. Je me relevais et commençait à partir. J'avais un peu peur de ce que me réservait l'avenir là-bas à côté de Seattle mais j'avais confiance. Je serais avec Jude, Morgan, Matthew et Meaghan. Que pourrait-il m'arriver ? Rien de bien grave avec eux. Et puis je savais que quand on étais ensemble rien ne pouvait nous arrêter. Quoiqu'il arrive, ce coup-ci je ne me laisserait pas tomber. J'avais salué les enfer de trop près pour vouloir recommencer. Je m'étais bien éloignée de la tombe de mon frère. Je me retournais. D'ici, grâce à ma vue de louve, je pouvais encore voir l'inscription. Nathaniel "Nate" Thompson. L'éternité est un cadeau qu'il faut mérité. Je souris. Je partis le cœur léger. Il serait toujours là pour, éternellement. Pour une fois, une voix me répondit, portée mes oreilles par le vent. Tu mérite l'éternité, Petite Sœur.
Dernière édition par Riley Thompson le Jeu 21 Jan - 21:19, édité 12 fois
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Dim 17 Jan - 21:35 |
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- YOU BROKE MY LEG .
« Et l'on se donne la main comme des enfants... » Riley, ma petite Riley. Comment expliquer à ces gens qui tu es ? C'est si dur de savoir. Tu es tellement différente en restant simplement toi. Tu es une seule personne qui peut en paraitre deux ou même plus. Et puis il y a aussi ce que tu fus et qui a donné ce que tu es aujourd'hui. Ces deux personnalités qui sont venues et reparties pour au final ne faire qu'une. Cette une qui a donné ce que tu es aujourd'hui. Cette une dont tu peux être fière. Car oui tu peux être fière de toi. Mais comment leur expliquer. Tu es parfois si compliquée. Comme si tu savais comment jouer avec tout le monde, sans même connaitre les personnes. Même-moi j'ai du mal à te comprendre. Et pourtant... Avant tu étais si joyeuse. Un vrai boute-en-train que l'on ne pouvais arrêter. Tu étais une casse-cou pas possible qui avait pour espoir de devenir pire que son frère, pourtant plus costaud que toi. Tu ne le cachais pas et en étais même fière. Tu as fini si souvent à l'hôpital petite que l'on ne comptait plus les fois. Les infermières se cachaient quand elles te voyaient arrivée. Tu avais beau être blessée, tu restais toujours souriante et bavarde. On pouvait te faire n'importe quoi dans cet hôpital, tu ne râlais jamais. Tu étais une inquiétude permanente pour tes parents. Il fallait te surveiller pour que tu ne monte pas dans les arbres, que tu traverse pas la rue en courant... Après, si tu étais avec Jude tu devenais moins dangereuse mais pas pour au tant plus sage. Quelle bavarde tu étais. Et en grandissant tout cela n'est pas parti. Bien au contraire. Tu n'es pas devenue plus sage. Peut être plus mature, oui tu étais bien plus mature et attirante pour bien des jeunes qui sont tombés dans tes filets. Mais tu restais quelqu'un sur qui il fallait veiller. Tu continuais tes acrobaties dans les arbres, et tes discutions jusqu'à pas d'heure avec ta meilleure amie. Le nombre de fois où tu as fait le mur et autre. Tout cela parce que tu ne voulais pas être faible, selon tes propres mots. Tu ne voulais pas qu'on te prenne pour une poupée facile à casser. Tu n'es pas faible, tu ne l'a jamais été et ne le saura jamais. Et pourtant tu as tant besoin que l'on vieille sur toi et que l'on t'aime. Toujours joyeuse. Un vrai rayon de bonheur en toutes occasion. Rien ne semblait pouvoir entamer ta joie de vivre. C'était vite dit. Au tant tu voulais bien faire le mur, il était hors de question qu'on te réveille une fois dans ton lit. Une vraie petite marmotte. Au moins quand tu dormais tu ne faisais pas de bêtises. Tu étais quelqu'un de très joueur également. Tu n'avais pas froid aux yeux et aimé bien gagner. En plus d'être joueuse, il fallait que tu sois provocante. Et sure de toi. Tu t'es établie sur un trône dont personne n'a pu te faire descendre. Et ce ne fut pas faut d'essayer pour certain. Tu étais toi, tu n'avais pas la moindre intention de changer et encore moins de te laisser marcher sur les pieds. Tu avais cette passion aussi. Ce ne serait pas toi sans elle. Ecrire, c'était ta façon d'évacuer les choses qui allaient mal et de crier au monde entier celles qui allaient bien. Si seulement tu t'en étais souvenues en temps voulu. Bien sur tu n'avais pas que des qualités Riley. Tu étais têtue, agaçant, énervante... Des défauts qui auraient pu te porter préjudices mais tu étais si aimante, si belle, si attirante que les gens ne pouvaient t'en vouloir. Tu aurais voulu jouer de tes charmes tu aurais réussi. D'ailleurs à chaque fois que tu as voulu essayer tu as réussi. Oui quelqu'un de merveilleux...
Il y a ensuite eu cet autre Riley. La Riley qui fendait le cœur. Celle-ci est arrivée après un bien tragique évènement qu'est la mort de ton cher frère. Cette Riley là elle me déchirait la poitrine. Elle semblait appeler à l'aide et pourtant quand on te la proposait, t la refusait. tu ne voulais plus être forte. Tu voulais juste ton frère, et il n'était plus là. Il avait toujours été ton modèle et on venait de te retirer la seule personne qui tu avais jamais voulu égaler. Comme si on t'avait retirer ta façon de vivre, ta raison de vivre. Tu étais comme vide. Vide de tout. Vide de vie et de joie, rien de ce que tu étais avant n'était resté. Tu étais vide et tu ne voulais pas essayer de e remplir de nouveau. C'était comme essayer de remplir un verre sans fond, l'eau ressort tout de suite. Tu ne parlais plus, jamais un mot. Un tombe, c'était ce que tu étais devenue. A l'image de l'endroit où reposait celui que l'on t'avait enlevé. Tu ne mangeais plus, buvais plus, dormais plus mais la mort ne voulu pas de toi. Tu étais si vide que même la mort ne voulut pas te prendre à ses côtés. Tu l'en avais suppliée mais elle avait dit non. Elle t'obligeais à devoir vivre encore pour souffrir un peu plus encore chaque jours. Tu étais si triste. Profondément triste, comme jamais on ne peut croire qu'on le sera un jour. L'envie de vivre t'avais quittée. Tu étais une sorte de fantôme parmi les vivants. Un fantôme de chair et d'os qui ne vivait pas, ne bougeait pas ou presque. Tu faisais presque peur. Ton regard avait perdu son éclats. ce bel éclat qui faisait chavirer les cœurs et qui séduisait t'avait quitté. Tout regard était vide même, comme tout le reste. Tu semblais regarder les choses sans les voir. Ton visage n'avait rien perdu de sa beauté. Tu n'étais plus la séduisante fille pleine de vie mais une femme séduisante, comme la mort l'est pour les désespérés. Tu étais silencieuse. Il est si étrange d'associer toi et ce mot là. Cela ne te ressemble pas, enfin ne ressemble pas à celle que tu fus pendant si longtemps. Mais les choses étaient bien ainsi, toi silencieuse. Un silence pesant, le silence de ceux qui ont perdu la parole. Pas que tu sois devenue muette, mais plus que tu ne savais plus parler dans ta tête, que tu n'en avais plus le besoin. La seule personne à qui tu voulais parler ne pouvait plus t'entendre alors cela ne servait plus à rien pour toi de prononcer le moindre son. C'était un silence dont personne n'arrivait à te faire sortir. Personne n'ignorait que seul ton frère aurait eu ce pouvoir mais tous savaient qu'il faudrait trouver autre chose pour réussir à réentendre ta si belle voix. Ce fut Jude la première qui aura ce plaisir, tu lui devait bien ça. La première parmi les vivants car tu parlais à ton frère, à celui qui tu n'avais plus, celui à cause de qui tu étais dans cet état. Tu semblais errer dans un autre monde. Un monde dont seule toi percevait l'existence. La même expression s'affichait toujours sur ton visage. Une expression de tristesse qui faisait fondre les pires carapaces sentimentales. Tu étais si triste. On s'inquiétait tous pour toi, et toi tu n'en avais que faire...
Il reste encore une Riley. Celle-ci, c'est toi. C'est la Riley de maintenant, la Riley qui elle ne laissera rien tomber. Tu as bien changée à l'intérieur comme de ce que tu montres pendant ta période "sombre". Tu as changé plus que tu ne le dis ou que tu ne veux que le vois. Oh bien sur, tu sembles avoir de nouveau cette joie de vivre qui ne te quittais jamais avant. Tu l'as peut être mais pas au tant que tu le laisse croire. Il t'as fallu du temps pour te reconstruire et tu l'admets, l'édifice n'est pas encore aussi stable qu'il n'y parait. Tu es de nouveau heureuse mais ta joie est plus profonde, plus douce qu'avant. Tu es heureuse mais tu ne pourras jamais l'être totalement car il te manquera toujours cette chose, cette présence qui es partie à jamais. C'est pour cela que tu lui parles. Tu essaye tant bien que mal de chasser de ta tête les images de lui tout à la fin, ces images qui te hantent. Tu ne veux garder de lui que le sourire heureux, que les rires, que l'amour... C'est normal mais tout fait parti de toi et tu n'arriveras surement jamais à effacer de ta mémoire ce qui s'est passé. Tu ne pourras pas te dire qu'il est seulement parti vivre ailleurs, non tu ne pourras pas. Pour toi, vivre sans lui a longtemps été impossible mais un bateau peut toujours avancer sans voiles. Tu as retrouver cette lueur de malice dans le regard. Cette petite lueur à elle toute seule te rend si attirante. Mais elle n'est pas revenue toute seule. Avec elle sont venues les rougeurs sur tes joues, le sourire éternel que tu as aux lèvre et ce rire... Oui ce rire que l'on voudrait entendre éternellement. C'est rire si doux et si mélodieux dont tu aimes nous priver par pure taquinerie. Cela aussi tu ne l'a pas perdu, ta taquinerie et ta provocation. Tu aimes tellement embêter gentiment les gens pour simplement sourire et leur jeter ton "tu t'es fait avoir !". Bien sur ils rentrent dans ton jeu, c'est si drôle pour eux. Ils ont tous souffert pendant ta lente descente au enfer qu'ils feraient plus que tu ne le crois pour que tu sois heureuse. Pour toi les voir est un simple bonheur. Simple, profond, débordant. Tu les aime plus que tout. Et tu es prête à les suivre jusqu'au bout du monde, c'est d'ailleurs un peu ce que tu fais. Tu n'as peut être pas tant changé que ça finalement. Tu es restée silencieuse par contre. Pas que tu ne parles plus. Juste que tu préfère écouter que parler. C'est surement une autre des habitudes que tu as prises et qui sont restées. Comme aller au cimetière. Je me demande si tu as bien réalisé que maintenant tu ne pourras plus faire cela. Mais pour eux, tu es partie. Tu leur dois tellement. Tu es si belle, dedans comme dehors. Tu veux les protéger, qu'ils soient heureux. Leur bonheur passerait-il avant le tien ? Probable. Tu as tellement vécu en si peu de temps que tu veux voir les autre vivre. Tu gardes ta tristesse pour toi, c'es noble. Mais comment vis-tu ça toi ?
Alors qu'en dis-tu Riley ? Est-ce vraiment toi tout cela ? J'espère avoir transcrit ce que tu es le proche de la réalité. Mais tu es si complexe, j'ai tant de mal à te comprendre Riley. Comment fais-tu pour vivre après tout cela ? Pourquoi t'es-tu relevée alors que tu souffrais tant ? Et surtout pourquoi après tant de temps ? Je ne comprend pas ce qui s'est passé. Mais tu es de nouveau debout, tu es devenue si forte après tout ce que tu as traversé que je n'ai pas à craindre que tu retombe. Tu es devenue une femme, une belle femme. Attirante et dangereuse. je plains sincèrement ceux que tu fera tomber dans tes pièges. 'où t'es venu cette froideur face à ce que se passe dans ta vie de tout les jours ? Où as-tu appris à prendre au tant de recul ? Est-ce simplement une image que tu donne pour te protéger ? Bien heureux sont ceux qui te comprenne. Moi j'ai depuis longtemps arrêter d'essayer. u es toi, tout simplement. cela me suffit amplement.
Dernière édition par Riley Thompson le Ven 22 Jan - 17:21, édité 3 fois
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Edward M. Cullen
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Dim 17 Jan - 22:08 |
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Merci <3 Je m'y plait déjà. Comme j'ai dis à Bella (fin je crois que c'est elle j'ai un sacré doute), je risque fortement de mettre plus d'une semaine à finir la fiche. Mais je veux pas la bâcler.
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Edward M. Cullen
The damn admin lion aime martyriser les membres -
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Sujet: Re: Riley | An Angel Dim 17 Jan - 22:10 |
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Si tu vois que au bout de six/cinq jours tu n'as pas terminé, envoye-nous un MP ou poste sur ta fiche, et on t'accordera certainement une rallonge, ne t'en fais pas (:
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Isabella M. Swan
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Sujet: Re: Riley | An Angel Dim 17 Jan - 22:10 |
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Hi ! Bienvenue parmi nous !!!!!! Kristin Bonne chance pour ta fiche et merci de ton inscription (c'est bien moi Elizabeth xD)
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Dim 17 Jan - 22:12 |
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Géniale ! Merci du renseignement Dodui (je peux pas m'empêcher désolé.) Kristin quoi ^^
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Elisabeth Masen
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Sulpicia E. Volturi
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Sujet: Re: Riley | An Angel Lun 18 Jan - 2:33 |
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WELCOME && bon courage pour ta fiche (:
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Esfir I. Volturi
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Jeu 21 Jan - 15:34 |
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Merci toutes les trois. Dire que j'avais oublié de vous dire merci --' Bref, j'avance doucement mais j'avance. J'ai à peu près la moitié de l'histoire là. Et j'ai un brouillon sur le caractère ^^ Je retourne bosser de ce pas ! Pendant que j'y suis. Il s'appelle comment le frère de moi (de Riley) ? Parce que c'est marqué nul part dans les Pv alors ça m'énerve de pas savoir...
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Sulpicia E. Volturi
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Jeu 21 Jan - 20:35 |
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Je t'avais envoyé un MP ? J'avais oublié. t'es pardonnée donc ... D'accord, je pense l'appeler Nathaniel (surnomé Nate ^^ ) J'ai presque fini l'histoire ! (enfin oui --' ) J'éditerais pour prévenir ^^
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Sulpicia E. Volturi
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Jeu 21 Jan - 21:02 |
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C'est donc Nathaniel Thompson. J'ai fini l'histoiiiiiiiiire ! Je suis super contente de moi là. Et un peu fière aussi. Bon je me mets au reste mais le plus dur est fait !
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Sulpicia E. Volturi
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Jeu 21 Jan - 21:17 |
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Désolé pour les fautes. Pourtant je me suis relue pour une fois... J'étais sur que j'avais pas pigé quelque chose avec Madison et Cherokees. Je modifie ça tout de suite et après direction le caractère.
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Sulpicia E. Volturi
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Ven 22 Jan - 20:40 |
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Isabella M. Swan
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Sujet: Re: Riley | An Angel Ven 22 Jan - 21:37 |
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Bah franchement ta fiche est pas super ! Je suis trop décue ... Hihi non bien sur que non !!!! J'aime ta fiche !!! Et c'est donc avec joie que je te valide !!!! Bon après tu connais la suite avec le recensement des avatars et tout et tout !!!!
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Riley Thompson
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Sujet: Re: Riley | An Angel Ven 22 Jan - 21:42 |
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Le pire c'est que j'y ai cru. =D Merci, merci, merci, merci ! J'y vais de ce pas !
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Sujet: Re: Riley | An Angel |
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