Hearing Damage
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 Doré & écarlate | PV Sulpicia

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Jacinthe de Vinci

Jacinthe de Vinci

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Doré & écarlate  | PV Sulpicia Vide
MessageSujet: Doré & écarlate | PV Sulpicia   Doré & écarlate  | PV Sulpicia EmptyMer 27 Jan - 22:25

Doré & écarlate  | PV Sulpicia 256fyup Doré & écarlate  | PV Sulpicia O8hpg1
Ecarlate & Doré



    ~ Dans une nuit tiède et obscure, parmi le sifflement du vent dans les branches des arbres, le raclement régulier d’une eau miroitante propre à une rivière située dans les parages et le hurlement des carnassiers de la nuit, le vrombissement féroce d’une BMW M6 transperça la douce quiétude des lieux. La machine blanche étincelante qui roulait à toute allure sur l’éternelle surface bétonnée, déchira la noirceur d’Italie de ses phares lumineux. Les pics vertigineux des montagnes étaient à peine visibles dans les ténèbres qui avaient lentement engloutis la lumière du jour et moi, je contemplais avec une tranquilité qui m'étais bien connue la forme noueuse du paysage assombri qui défilait devant mes yeux. Silencieuse derrière le volant, je guidais ma petite merveille avec aisance sur l’étroite route qui traversa l’intérieur béante d’une montagne au même moment. Malgré ma vision nocturne imparable, je ne me sentis pas rassurée dans ce long tunnel aux parois maladroitement taillées. J’eus donc vite fait de m’extirper des entrailles de cette montagne, recouvrant la vue d’un paysage boisé de part et d’autre de l’autoroute. Puis les bois firent place à d’immenses plaines de verdures. Depuis combien de temps roulais-je à plein régime dans cette charmante Italie, plus précisemment dans la Toscane que j'aimais tant ? Mmm, je ne saurais le dire, mais un sourire étira mes lèvres rosâtres lorsque j’aperçus des murailles se dresser à l’horizon. Bientôt, des petits points lumineux trouaient irrégulièrement la nuit au loin, preuve que la ville n’était pas encore totalement endormie.

    ~ Volterra, magnifique ville que j'avais déjà visité deux fois dans le passé. Oh, j’aurais pu m’y aventurer plus souvent pour le charme qui y rôde, et surtout pour mes connaissances qui y regorgent. Malheureusement, cet antre élégant était aussi le repère incontesté des vampires carnivores. Plus précisément, de la famille Volturi. Bien que je ne les connaisse que de noms, je ne suis pas assez idiote pour m’y promener comme une simple touriste à tout bout de champ. Je ne tiens pas à trépasser sous leurs mains sanglantes. Non, très peu pour moi ! D’ailleurs, quelle idée d’être revenue à Volterra. Quelle était la raison de ma visite déjà ? Ah oui, Andrea, un humain fidèle pour qui je nourrissais la plus grande sympathie, m’avait quêté pour que je l’aide dans son projet de littérature. Il connaît bien mon talent dans ce domaine et ma nature bienveillante, ce pour quoi il m’a fait demandé moi et non pas quelqu’un d’autre. Bref, c’est avec méfiance que je pénétrais dans la ville, passant le portail avec ma BMW. J’aperçus quelques couples d’humains se promener dans les rues piétonnières qui reliaient la rue principale sur laquelle je faisais avancer mon petit bijou. Il fallait que je me trouve une place pour me parquer dans toute cette brique à braque de voitures alignées les unes devant les autres, contre la muraille. Mmm, place vide place vide plac…ah ! Trouvée ! Doucement, je braquais le volant de mon petit bijou vers la place déserte, prête à faire une manœuvre délicate lorsque….BOUM !

    ~ La splendide BMW fut projetée avec une violence hors-norme contre la muraille avant qu’elle ne retombe piteusement sur une autre voiture vide, dans un fracas loin d’être discret. La petite merveille de la technologie n’était à présent plus qu’un tas de ferraille amochée. Moi dedans bien évidemment, mais j’étais déjà morte, je ne risquais donc rien. Mais nom d’une chauve-souris, qu’est-ce qui s’était passé ? Sans plus attendre, je me hissais par le pare-brise éclaté de ma voiture déchue avant de me laisser glisser en silence sur la petite route. Cette odeur soudaine… Je me mis sur mes gardes, balayant les lieux d’un regard méfiant. Pas de doute là-dessus, il y avait bien une boule de poils dans les parages. J’espère tout simplement qu’il ne va pas m’attaquer, je ne tiens pas à salir cette nouvelle robe en soie blanche que je viens de me payer. Et puis, rien qu’avec l’odeur, non merci ! Mais cet espoir devient vain lorsqu’un grognement lourd et menaçant résonna entre les murs d’une ruelle, non loin de moi. Une étrange sensation naquit en plus profond de moi, mais je n’arrivais pas à en déceler la cause. Etait-ce la présence du lycanthrope qui, de par sa puanteur, provoquait une étrange répugnance naturelle en mon sein, où bien était-ce la possible rencontre avec un volturi qui me nouait l’estomac ? Car un loup-garou dans Volterra était facile à repérer. Suffit de suivre l’odeur, et en vue de l’éternelle haine nourrie pas les Volturi à l’égard de ces canidés….mmm, vaut mieux pas être dans les parages lorsqu’il y aura une bataille. Aaaa, mais arrête d’y penser et…euh...va chez Andrea ! Je fis quelques premiers pas vers la une ruelle opposée à celle où j’avais perçue le grognement, mais un mouvement perceptible au-dessus de moi me fit lever la tête. Argh ! J’esquivais avec rapidité la lourde patte griffue qu’un gros loup venait de me balancer. La bataille était inévitable…Pourquoi il m’attaque ? Je ne lui ai rien fais à ce pauvre type ! Ces guerres juvéniles et stupides prendraient-elles fin un jour ? Un rictus déforma l’esquisse parfaite de mes lèvres alors que je faisais quelques sauts légers en arrière, entraînant les pans de ma robe dans des tourbillons incessants mais néanmoins élégants. S’il y a une chose que mes cinq siècles de vie m’ont appris, c’est de ne jamais sous-estimer l’autre, même si l’on se croit fort. L’imprévisible demeure et demeurera toujours au sein de ce monde. Droite et stoïque au milieu de la rue, je fixais de mes prunelles dorées le loup garou qui me faisait face. Fort heureusement, il n’y avait personne d’autre dans ce couloir ouvert sur un ciel étoilé.

    ~ Ah, il bouge ! Doucement il s’approche de moi dans une allure bestiale. Mais une autre odeur bien à plus agréable à humer que celle de ce carnassier vint envahir mes narines. Je n’y prêta plus garde lorsque la grosse bête s’élança sur moi, les griffes et crocs sortis, prêt à me déchiqueter de toute part. Enfin, s’il croyait pouvoir me nuire aussi facilement, il rêvait les yeux ouverts ! Je virevolte brusquement autour de lui à la manière volatile, presque transparente d’un fantôme. Mes ongles d’aciers vinrent transpercer la chair tendre mais ragoûtante du lycan. Il s’ensuivit un rugissement bestial. Mon dieu, ne pouvait-il pas souffrir en silence ? Je m’écartais prestement de lui lorsque l’odeur étrangement attirante que j’avais sentie auparavant se fit plus intense. Un carnivore ! Un Volturi ? Mon attention fût partagée entre la présence du lycan et la soudaine apparition de cette odeur veloutée.
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Sulpicia E. Volturi
    S ζ Smile to the devil ▬ Shut up or scream

Sulpicia E. Volturi

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MessageSujet: Re: Doré & écarlate | PV Sulpicia   Doré & écarlate  | PV Sulpicia EmptyLun 8 Mar - 18:13

    Depuis plusieurs heures déjà un vif débat animait les Volturi. Les incursions lycanes accompagnées de meurtres et de disparitions dans les villes étaient de plus en plus fréquentes et plusieurs vampires avaient été tués. La rage d’Aro était telle lorsqu’il apprit la défunte nouvelle qu’il convoqua immédiatement une assemblée. Les règles de sécurité se renforçaient tout autant que les tours de garde et chacun de nous était appelé à la prudence malgré notre puissance commune. Les lycans étaient certes plus lourds et quelque peu moins rapides que nous cependant leur force pouvait être nettement supérieure suivant les individus. Je haïssais ces bêtes sauvages, assoiffées de chair fraîche et de moelle, dénuées de toute distinction et terriblement puantes. Le fait qu’ils aient emportés Didyme dans la mort n’avait que décuplé ma rage face à eux. Pourquoi et surtout comment de telles horreurs avaient pu paraître à la surface de la terre ? La réponse était enfouie depuis toujours mais elle existait certainement, aussi sûrement que les vampires étaient une race plus ignoble encore qu’eux. Du moins … pour ce qu’en pensait ces ignominies de la nature. J’avais depuis longtemps, très longtemps abandonné l’idée qu’un Dieu régisse le monde. Durant ma vie d’humaine je priais les dieux avec une ferveur impensable seulement la mort m’avait ouvert les yeux. Comment mes dieux si chers avaient pu créer de pareilles races de prédateurs ? Je les avais rapidement laissé tomber au profit d’une nouvelle croyance : celle en ma propre personne. Je ne m’étais jamais comparée à ce que j’avais vénéré. Non. J’étais bien meilleure. Ce que je considérais comme sorcellerie m’avait rendue si puissante qu’il m’eut été impensable de revenir en arrière. Je développais de telles capacités, une telle force et une intelligence si aigue que je me demandais souvent comment j’avais pu vivre ma vie d’humaine en suivant des principes aussi stupides. Enfin, je me réconfortais en me disant que tout cela était bel et bien terminé et que ma vie d’aujourd’hui reflétait plus que tout ce que je n’aurais jamais pu avoir. Quelle douceur. Douceur cassée par une énième paroles sensée.

      ARO ▬ L'avion Nous les exterminerons jusqu’au dernier.

    Plusieurs vampires avaient été tués par les lycans mais deux en particulier avaient vu leur éternité tourner de façon particulièrement tragique. Ces deux vampires étaient Marcela et Guiseppe, deux immortels ayant passé près de trois siècles en notre compagnie. Bien que sans dons leur mort avait largement chagriné mon époux. Malgré son maintient parfait et sa façon de parler si nette je sentais quelque chose de furieux en lui. La mort de Didyme l’avait également beaucoup ébranlé. Le décès d’une des femmes de l’un des frères était redoutable pour le moral du Clan. Même si Marcus s’était largement vengé l’horreur était restée plusieurs années dans nos cœurs. A cette tristesse infinie s’était ajoutée une rage sans bornes envers ces pourritures de l’enfer qui avaient causé cette tragédie. Les lycans devaient mourir ; c’était une certitude. En prononçant ces derniers mots les yeux d’Aro s’étaient assombris de rouge vermeil signe d’une colère envahissante. Je savais depuis longtemps que nous n’avions pas exterminé tous les lycans lors de notre dernière campagne d’éradication et nous le payions cher à présent. Ils devaient tous mourir, quel qu’en soit le prix. Je savais également qu’une autre campagne devait être menée et l’attente de celle-ci arrivait à échéance. Nos cœurs étaient tous nourris de haine à l’image de ces chiens galeux aussi cela n’allait poser aucun problème de motivation. Durant tous les combats que nous avions faits pendant ses derniers siècles tous s’étaient montrés d’une ardeur redoutable et le fait d’avoir de si valeureux combattants à nos côtés ne faisait que confirmer l’hypothèse que nous en sortirions largement vainqueurs. J’étais plus que confiante ; j’étais certaine de l’issue de cette guerre trop longtemps mise sur le côté.
    Nous n’ignorions pas que la meute voyageait et grossissait à chacun de ses déplacements toutefois nous les sous-estimions largement. Le trop plein de batailles et guerres que nous avions remportées nous rendaient trop sûrs de nous. Nous n’avions pas rencontré de réel ennemi depuis cette dernière campagne d’éradication des lycans il y a maintenant plus de trois siècles de cela. Les hurlements bestiaux des chiens rageux me revenaient en tête. Jane et Alec n’étaient arrivés que depuis quelques années et c’était leur premier affrontement. Le sadisme de Jane n’avait d’égal que son efficacité au combat et j’avais découvert à ce moment précis tout le potentiel qu’elle nous offrait. Elle aussi savait parfaitement ce qu’Aro préparait et cette perspective la réjouissait au plus haut point. Rester retranchée à Volterra n’avait aucun sens pour elle si nous n’avions aucun adversaire à notre taille. Si douce d’apparence et pourtant si cruelle… Ce paradoxe me plaisait au plus haut point et balayant d’un rapide coup d’œil l’Assemblée qui se disloquait de part et d’autres du manoir souterrain un sentiment de vive impatience s’immisça en moi. J’avais soif de sang. J’avais soif de carnage et de vengeance. Rien n’est plus doux que la vengeance après tout ?

      ATHENODORA ▬ Je meurs de faim, te joindrais-tu à moi chère sœur ?

      SULPICIA ▬ J’ai quelques affaires urgentes à régler, je te rejoindrais plus tard. fis-je d'une voix douce.

    La voix de ma sœur cadette résonnait à la manière d’une exquise berceuse et je ne me lassais jamais de l’entendre. Esquissant un bref sourire d’excuse elle ne m’en demanda pas plus et se retourna le regard brillant. Elle était en effet affamée et Athenodora ne lésinait pas sur la nourriture lorsque sa gorge criait au désert. Les serviteurs humains s’écartaient déjà de son passage tant elle inspirait la crainte par ses crises fréquentes. Nous avions toujours eu ce que nous voulions et si je m’y prenais plus subtilement, Athenodora elle cultivait l’art de faire des scènes. J’étais réfléchie et tacticienne, elle impulsive et explosive. Nous nous complétons à merveille ce qui explique la redoutable efficacité de notre duo. J’adorais ma vie.
    Les affaires urgentes ne l’étaient pas tant que ca mais j’avais remarqué à plusieurs reprises qu’un humain avait réussi à pénétrer nos jardins pourtant bien dissimulés. Qu’importe sa condition ; touriste, Volturien, milliardaire en quête de sensations ou même agent secret il allait tout simplement mourir. Son odeur imprimée dans mes sens olfactifs me permettait de le retrouver sa trace et c’est bien ce à quoi je m’employais une fois Athenodora le dos tourné. Je passais rapidement me changer au vue d’une tenue moins remarquable et j’adoptais un ensemble rouge et noir qui se fondait à merveille sur mon corps. Je troquais ma lourde cape de velours rouge carmin contre un manteau noir bien plus serré et traversais ma demeure de la vitesse accrue de ma race. Je repérais son odeur et la suivit hors des murs que je connaissais depuis toujours. Petit à petit je m’enfonçais dans les rues tortueuses de Voltera que j’aimais tant. Autrefois sans éclairage ces rues représentaient un potentiel énorme pour tout vampire. Les humains s’y engouffraient à la manière de rats sans cervelle et nous n’avions plus qu’à recueillir le fruit d’une courte mais juteuse chasse.

    L’odeur remontait dans un endroit quelque peu décentré du centre de la ville et c’est à ce moment précis que l’odeur du sang me frappa de plein fouet. Ce fut la première arrivant à mes narines pour la simple raison que c’est celle que j’aimais et que je sentais le plus depuis toujours. Malheureusement deux autres odeurs vinrent frapper à la porte de mes narines. La première fut aussi dégoutante que la joie que celle du sang m’apporta. Une odeur âcre, puante ; celle d’un lycanthrope. Une sourde colère envahit mon être alors que ma vision me permettait d’assister à un spectacle plutôt étonnant. La seconde odeur était celle sucrée de notre espèce seulement elle comportait l’amertume spécifique d’un régime alimentaire bien différent du mien. Accélérant ma course mes puissantes mains heurtèrent d’un coup sec la mâchoire de l’ignoble bestiole qui venait de faire un spectaculaire vol plané. Malheureusement pour nous ces chiens galeux étaient forts souples et sacrément rapides. Rien de comparable à notre espèce cependant leur lourdeur leur conférait une force peut-être supérieure à la notre que nous détournions par l’utilisation de notre intelligence. Quoiqu’il en soit sa mâchoire supérieure se sépara d’un coup sec de sa mâchoire inférieure au prix d’un court glapissement et d’un bruit de déchiquètement. Le cadavre de l’homme-loup gisait dans une mare épaisse lorsque je détournais mon regard de sa dépouille. Mes pupilles écarlates vinrent rencontrer celles dorées du vampire qui se tenait devant moi alors que je comprenais que la bête avait écourté de façon mortelle la vie de l’humain qui me revenait de droit. Qu’importe, ils avaient payé tous deux. La présence d’un végétarien en Voltera m’étonnait fortement et quelle probabilité qu’un traître à sa race, un humain trop curieux et un loup-garou soient entraînés dans la même affaire ? Ma colère s’apaisait quelque peu et mes yeux recouvrèrent bien vite leur implacable ténacité habituelle.

      SULPICIA ▬ Quelle coïncidence, murmurais-je d’une voix douce teintée de curiosité morbide, que fais-tu donc en compagnie de créatures si dégoutantes ?

    Mon regard se posa à nouveau sur le cadavre gisant du loup ainsi que sur la maison d’où provenait celle odeur si appétissante de sang frais. C’est alors que je remarquais les traces de lutte. Le loup avait violement attaqué le véhicule de la petite dorée qui devait s’être défendue. Je savais que les lycans ne suivaient pas de logique cohérente cependant attaquer un vampire en Volterra était tout simplement suicidaire…
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