Hearing Damage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
BIENVENUE SUR HEARING DAMAGE, LE STAFF VOUS SOUHAITE UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2010
LE FORUM A OUVERT SES PORTES LE 16 JANVIER 2010
NOUS AVONS BESOIN D'HUMAINS
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez  | 
 

 Come back to New York city ●● Private

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur Message
Rosalie L. Hale

Rosalie L. Hale

• Messages : 50
(c) Da.svitania & lipstickxmalice


Allows the voices
RELATIONSHIPS:
Groupe: Cullen
Age: On ne demande pas l'âge d'une jeune femme cher(e) ami(e).

Come back to New York city ●● Private Vide
MessageSujet: Come back to New York city ●● Private   Come back to New York city ●● Private EmptySam 30 Jan - 23:25

Come back to New York city ●● Private 254563Chace Come back to New York city ●● Private 895036Nikki1
Sawyer & Rosalie

On dit que New York est la ville de la liberté, grâce à son célèbre symbole notamment. C'est ce que j'ai cru, de longues années. J'ai cru que j'y vivrai ma vie, que j'y serai libre, que j'y serai bien. Il aura fallu que le sort soit contre moi cette malheureuse nuit. Une nuit qui avait si bien commencé, en compagnie de cette chère Véra, de son mari, et de son adorable petit Henry. Une nuit qui n'était pas terminée, alors que j'avais vu, sous un lampadaire, mon fiancé, accompagné de ses quatre amis, complètement ivres. Une toute dernière et éternelle nuit, qui sans fin se présentait à moi. Je revois encore, alors que je suis allongée là, abandonnée sur les pavés froids, la clarté de la lune et celle des étoiles. C'était sous cette clarté immaculé que ma vie s'était arrêtée, même encore en vie, je ne désirais que mourir. Ce n'était pas l'avis de mon 'père'. Le biologique s'est lancé à la suite de mon corps et de mon kidnappeur. L'autre, à qui je suis toujours fidèle m'a donné une nouvelle vie, une nouvelle manière de voir les choses, bien que je n'aime en rien tout cela. Ma vie s'est quelque peu adoucis, grâce à Esmé, qui m'a permis de retrouver l'amour d'une mère, à Carlisle, qui m'a redonné le visage d'un père, Jasper, Edward et Alice, que je considère comme mes frères et sœurs, et Emmett, qui m'a offert ce que je désespérais de pouvoir obtenir un jour. Certains visages me sont restés en mémoire, comme ceux de mes petits frères, ceux de Véra et de son fils. Mon père a quelque peu disparu. Je peine à me souvenir de celui de ma mère. Le reste, je l'ai oublié, mais pas ma ville. J'avais besoin parfois d'aller y passer une journée. J'étais attachée à mon passé, l'une des rares vampires à vouloir me souvenir, ne pas oublier ce qui m'était arrivé, pourquoi est-ce que j'étais capable d'aller de Forks à New York en moins d'une journée. Ce que j'avais fais.

J'avais profité d'un week-end ensoleillé à Froks, mais pluvieux de l'autre côté du pays pour me rendre dans ma ville natale. Ils savaient que j'étais toujours quelque peu solitaire. Emmett était resté auprès de Jasper et Edward pour une 'soirée entre frères'. Je ne m'étonnerais pas en revenant, voir Alice avec des tas et des tas de nouveaux vêtements qu'elle aurait acheté avec Esmé, histoire de la modérer un peu. Carlisle irait soit à l'hôpital, soit lirait le nouveau numéro du magazine de la médecine dans son bureau. Pour ma part, j'étais partie en courant hier soir, histoire de pouvoir y passer la journée. Et j'avais bien calculé mon coup, prenant aussi quelque temps pour chasser des loups dans les forêts du nord. J'étais rassasiée en arrivant au bord de New York, aux environ de dix heures. La ville était déjà en effervescence. Suivant mon parcours, je suis passée devant l'ancienne maison des King, enfin du moins, ce qu'il en reste. La dernière demeure de mon fiancé. Je ne m'y suis pas arrêtée bien longtemps. Peu de temps après, ayant repris une vitesse humaine, je suis arrivée devant l'ancienne banque ou travaillait mon père. C'était toujours une banque, mais elle ne ressemblait en rien à celle que j'ai côtoyé dans les années mille neuf cent trente. Je suis entrée à l'intérieur. Le décor avait été le même en réalité, des bordures dorés, des gens traversant de fond en comble les largeurs du lieu. Je revoyais quelques flash. Dans ma tête, les robes des jeunes femmes se transformaient, les jeunes hommes avaient de nouveaux haut de formes et cannes. Un homme est venu me voir, m'indiquant son bureau sans doute. Je l'ai regardé de haut, et j'ai tourné les talons, je n'avais plus rien à faire ici.

Me restait trois endroits. Devant l'ancienne demeure de mon amie Véra, par la fenêtre, j'ai vu un couple avec leurs enfants, dans le salon en train d'applaudir le petit dernier, petit blond, avec des jolies boucles. Exactement comme les enfants que j'avais imaginé avoir avec Royce. Je ne suis pas restée plus longtemps non plus. Là ou j'ai tardé, c'est devant mon ancienne petite demeure, dans Rochester. Je me suis assise sur le trottoir, nullement gênée par la bruine qui tombait tout doucement. Dans ma tête, j'entendais la porte claquer, quand mon père rentrait, je sentais encore l'odeur des plats qu'on mijotait dans la cuisine. Je revois mon armoire, pleine de jolies robes neuves que mon père se plaisait à m'offrir, et les cris de mes frères qui s'amusaient à défendre notre patrie dans le milieu du salon. Bien que je n'en éprouvais pas le besoin, j'ai entouré mes genoux de mes bras, posant ma tête à leur sommet. Je ne connaissais plus personne d'ici, alors que je croisais, il y a quelques décennies des têtes que j'avais connu. Elles avaient vieilli, certes, mais je les reconnaissais. J'avais vu un de mes frères il y a vingt ans. Véra également, dans les années soixante. Mais là, je pourrai chercher, de mes souvenirs ne subsisteraient que ces quelques murs, ces ruines, et le peu de souvenir qu'il me restait.


Dernière édition par Rosalie Hale le Lun 1 Fév - 0:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sawyer Lancaster

Sawyer Lancaster

• Messages : 66
Come back to New York city ●● Private Xlz8xs


Allows the voices
RELATIONSHIPS:
Groupe: Lycan
Age: 117 ans mais on ne dirait pas n'est-ce pas?

Come back to New York city ●● Private Vide
MessageSujet: Re: Come back to New York city ●● Private   Come back to New York city ●● Private EmptyDim 31 Jan - 13:24

Un voyage empli de souvenirs tandis que je m'attardais quelques temps à New-York. Je ne savais pas réellement ce qui m'avait pris ce jour-là mais un besoin irrépressible avait envahi mon être et m'avait même poussé à revenir dans cette ville où j'avais tout perdu à maintes reprises. Non pas que je sois d'un naturel dépressif mais cet endroit ne m'apportait pas le bonheur que l'on pouvait espérer en étant immortel et aussi bien fait que je l'étais. Oui je me doute de ce que vous pensez, il ne va plus passer par la porte avec son énorme égo et je pourrais vous répondre maintes et maintes choses mais ceci ne serait que perte de temps. Hors dans cet endroit je ne pouvais pas me le permettre. J'étais rentré chez moi, en gros j'étais à la maison bien qu'elle semblait énorme. Après tout qui a dit que New-York était une minuscule bourgade. La vie y est présente jour et nuit ce qui est assez amusant à mon goût. Au moins je suis certain de ne pas m'ennuyer contrairement à ce qui m'attend dans l'état de Washington. Non mais sincèrement Aaron était-il tombé sur la tête le jour où il a pris cette décision? Un lieu perdu et pluvieux. Je m'étais renseigné sur la ville que nous devions visiter en premier. Merci bien.. Il aurait pu se casser une jambe le jour où il avait eu cette idée de génie. Non pas que je désire le blesser ou même le voir mort, au contraire il m'est encore très utile mais sincèrement.. Pourquoi pas Los Angeles? Mais je connaissais déjà la réponse. Après tout là où le soleil se trouve les vampires ne s'y trouvent pas. Quel dommage j'aurais pu apprécier les courbes de jeunes femmes en maillot de bain ou en mini jupe. Ceci ne serait qu'un rêve, une utopie que je réaliserais un jour ou un autre. J'avais gardé ma liberté et si un jour cela me tentait je n'hésiterais pas à deux fois avant de m'y rendre. Alors pourquoi pas maintenant? Tout simplement parce que je n'étais pas encore libre de mon passé et de mon démon personnel. Je traquais sans relâche un vampire et je me devais de lui mettre la main dessus ou plutôt les crocs dans la gorge pour lui arracher la tête. Ce serait un délice que de le voir mourir par mes mains et ainsi le conduire en Enfers. Il ne méritait que ça!

Et toute cette histoire avait débuté dans la grosse pomme. Je me souvenais encore de mon enfance et surtout de ma famille. Le sourire de ma mère et le regard complice qu'elle échangeait avec mon père. Mais surtout je revois ma petite sœur et son sourire angélique. Elle était ma lumière, mon petit soleil et pourtant elle avait disparu aussi vite que lorsque l'on claque les doigts. Ce simple souvenir éveillait une blessure qui n'avait jamais pu cesser de saigner. Pour qu'elle puisse enfin cicatriser je devrais éradiquer son assassin de cette planète et personne ne m'en voudrait. Je n'aurais aucune pitié à son égard et ma nature en tant que lycan me serait fort utile. Cependant elle n'avait pas été le seul petit ange de ma vie. Des années après sa perte j'étais revenu ici, je savais que je n'étais pas son meurtrier chose que j'avais osé penser pendant des années. Non elle avait été tué par ce vampire, cette être hantant ma vie et la faisant devenir un véritable cauchemar. C'était une part de mon âme plus que sombre et j'avais cru qu'en revenant ici je pourrais m'absoudre de mes péchés. Il n'en avait pas été le cas bien que je le pensais quand j'avais posé mon regard sur elle. Qui donc? Et bien elle s'appelait Rosalie. Blonde comme les blés et arrogante comme jamais, j'avais trouvé en elle une part de ma petite sœur. Leurs caractères étaient en tout point différent et pourtant je n'avais pu m'empêcher de m'approcher d'elle. J'avais flatté son égo et dans un sens cela était normal. Elle était magnifique, une véritable déesse et nymphe à elle seule. Comment ne pas succomber à un tel charme? Personne ne le pouvait et les regards des hommes quelque soit leur âge ne faisaient qu'approuver mes dires. Une véritable rose aux épines acérées. Elle savait ce qu'elle voulait dans la vie et quand bien même j'avais du m'éloigner et la quitter j'avais apprécié nos lettres. Elle me racontait tout et j'avais pu percevoir sa joie dans ses écrits le jour où elle m'avait avoué que le mariage allait avoir lieu.

Pourtant quelques temps plus tard ce fut le silence radio. Je ne recevais plus rien et lorsque je revins une énième fois ici, le malheur avait de nouveau frappé une famille. J'avais partagé leur route pendant un moment et je comprenais ce sentiment de tristesse envahissant vos chairs et votre âme. Elle vous empoisonne et ne vous quitte plus. Les gens ne réagissent pas de la même manière et ils avaient fait leur deuil ou presque. Plus aucune nouvelle de leur douce petite fille et la mort avait également frappé son futur époux ainsi que ses amis. C'était étrange n'est-ce pas? Mais je n'en dis mot à cette époque préférant à nouveau m'éloigner de cet endroit et retourner à ma vie de débauche. Mais ne vous y tromper en aucun cas. J'aime mon existence, j'adore la luxure et je bénis le ciel d'avoir mis sur la terre les femmes. Que serais-je sans elles? Je m'ennuierais tellement. D'ailleurs je comptais bien en profiter avant de partir. Après tout ma prochaine destination serait si calme... J'allais mourir d'ennui et succomber à des pensées peu catholiques et ne pouvant pas être réalisées. Je serais frustré! Voilà ce qui m'attendait là-bas mais peut-être des massacres en tout genre. Mais ce n'était pas encore le moment de penser à cela et c'est bien pour cela que je me dirigeais vers un quartier que j'avais connu pendant quelques années. Non pas celui dans lequel j'avais vécu mais celui où j'avais retrouvé une part de mon ange. Mes mains dans les poches de mon duffle coat. Il était sombre et épais tandis que l'on pouvait apercevoir mon regard perçant et se posant sur chaque être m'entourant et croisant ma route. Un petit sourire ornait mes lèvres quand une demoiselle avait un regard plus ou moins appuyé sur mon corps. Après tout la soirée serait sûrement agréable. Mais je n'en étais pas encore là. Bien loin de ça même... Quel dommage mais j'avais une sorte de pèlerinage à faire. Je n'avais jamais su ce qui était advenu de son corps contrairement à celui de ma sœur. Je lui devais donc bien ça.

Pourtant quand je fus enfin là-bas mes yeux se posèrent immédiatement sur une chevelure aussi blonde que les blés. Une odeur parvint même jusqu'à mon nez et je m'arrêtais quelques instants. Je n'avais en aucun cas prévu de tomber nez à nez avec un vampire mais pourquoi pas. Après tout cela pourrait également me passer le temps. Pourtant je devrais rester calme et serein, nous n'étions pas seuls dans les environs. Cependant je m'approchais de cette personne et je pus discerner un corps féminin, disons que les courbes n'étaient en rien celles d'un homme même si cet être était assise sur le trottoir. Un sourire mesquin allait étirer mes lèvres quand mes souvenirs revinrent tel un ouragan dans mon esprit. Mais qu'est-ce que mon cerveau me réservait? Il prenait le dessus sur mes pensées et je tentais de reprendre un certain sérieux. Inspirant l'air à fond, il s'agissait d'une très mauvaise idée car sa flagrance me frappe de plein fouet. Quelle horreur! Comment pouvait-elle se supporter? Sincèrement c'était invivable mais je ne bougeais pas. La bruine caressait mon visage et le ciel toujours aussi sombre était témoin de notre rencontre. C'est donc d'un ton plus ou moins amusé que je me permis de prendre en main la conversation.


"Et bien quelle drôle de rencontre. Qui aurait cru que je tomberais sur un tel être en cette délicieuse journée."

Je me demandais si oui ou non elle lèverait la tête pour poser son regard sur moi. Je m'attendais à tout sauf à ce que je vis. Mes yeux s'écarquillèrent et je sus alors pourquoi mon cerveau avait osé agir ainsi. Je n'avais pu voir qu'un côté de son corps mais là ce visage.. ça ne pouvait pas être cela?! Mon âme me jouait des tours ou alors l'enfer était revenu sur terre sans que je ne m'y attende. C'est dans un murmure mêlé de surpris et encore sous le choc que je prononçais de nouveau quelques paroles. Non en fait je ne dis qu'une seule et unique chose et ce fut un prénom.

"Rosalie."

Que le ciel me foudroie si je me trompais mais j'en étais certain ou presque. Me donnerait-elle raison ou non? Bon sang de bois avais-je pris un coup pour avoir de telles hallucinations? Je n'en savais rien, tout du moins pas encore. Mais comment oublier une telle femme? Ce n'était pas possible.
Revenir en haut Aller en bas
Rosalie L. Hale

Rosalie L. Hale

• Messages : 50
(c) Da.svitania & lipstickxmalice


Allows the voices
RELATIONSHIPS:
Groupe: Cullen
Age: On ne demande pas l'âge d'une jeune femme cher(e) ami(e).

Come back to New York city ●● Private Vide
MessageSujet: Re: Come back to New York city ●● Private   Come back to New York city ●● Private EmptyLun 1 Fév - 0:37

Dieu que ce quartier avait changé. Je me rappelle de petites maisons côte à côte, un parc juste derrière moi qui n'existe plus ou je passais de longues journées à surveiller mes petits frères. Je ne serai plus capable de me souvenir de ce qu'il y avait comme installations, ni même qui nous y retrouvions chaque jours. Je sais seulement que je m'installais sur un banc, brodant pendant que mes frères jouaient. Avec Véra, nous y passions du temps aussi. Malgré la présence de vampires, les temps n'étaient pas si dangereux. Et puis je vivais juste en face. C'était une bien belle vie. Une vie qui me manquait. Tout m'était apporté sur un plateau d'or. Et dire que je me retrouvais piégée dans ce corps. Certes, qui ne voudrait pas avoir sans cesse le visage de jeune fille qu'elle avait, plutôt que de vieillir ? Moi, mon souhait, cela aurait été de me marier, d'avoir une famille et de mourir. J'ai réaliser les deux premier quelque part, même si je ne serai à jamais que l'éternelle fille caractérielle de Carlisle et d'Esme. J'aurais aimé un jour, que quelqu'un m'appelle 'Maman' à mon tour. Mourir ? Même plus la peine d'y penser. Je passerai sous trois bus d'affilé que je ne serai pas morte encore. J'eus un simple soupire à cette pensée, même si je n'avais pas besoin de respirer. Un groupe de jeunes filles passa sur le trottoir d'en face, en riant. J'aurai aimé avoir leur insouciance, leur vie, leur cœur qui bat. A vrai dire, j'échangerai même ma beauté pour n'être qu'une jeune fille quelconque, si tant est que je puisse devenir mère un jour. J'ai détourné mon regard, sans pour autant me lever.

Une brise légère m'apporta une odeur qui me fit sourciller. Bon, déjà, rêver qu'il (ou elle) m'ignore, c'était avoir beaucoup d'espoir. Avec de la chance, je tomberai sur un loup solitaire qui ne cherchera pas mon odeur et qui ne cherchera pas non plus querelle. L'inconvénient, nos ruses, notre beauté, notre voix, rien ne marchait avec les loups. Bien entendu, étant ennemis, il allait de soi que je n'ai jamais trouvé meilleur breuvage que celui d'un loup des montagnes. Celui de l'Alaska étant plus goûtu selon ma propre expérience. Il ne me ferait rien de toutes manières. Je ne lui en laisserait pas le temps, et comme je n'avais à me reprocher que le meurtre de meurtriers. Malgré ma condition, je défendais la vie humaine, cela se voyait dans mes yeux ambres, et au pire, j'avais une témoin à quelques milles kilomètres de là. Au fur et à mesure du temps qui passe, l'odeur ne s'estompait pas. Si j'avais pu vomir, je l'aurai fait. Infecte puanteur que celle-ci. J'ai grimacé, c'était encore la dernière chose humaine qui m'était donnée de faire. En réalité, j'ai même arrêté de respirer. Voila qui était plus supportable, qu'il qu'il me reste encore dans mémoire, cette horrible odeur. C'était sans compter l'obstination du loup, qui vint jusqu'à m'adresser la parole. « Et bien quelle drôle de rencontre. Qui aurait cru que je tomberais sur un tel être en cette délicieuse journée. »

Non d'un chien, (voila qui correspondait bien), ne pouvait-il pas rester dans son coin, avec sa meute puante, ou même seul, et au moins aller se laver ? Je n'ai pas quitté l'ancienne porte de ma vieille demeure au départ. Mon ouïe m'indiqua qu'il s'était rapproché. Si j'avais su, j'aurai mi un chaud manteau, je me serai camouflée de la tête aux pieds, et je serai venue en plein soleil. A l'ombre de l'arbre là-bas, j'aurai tout aussi bien vu, et qui sait, peut-être aurais-je eu droit à cette tranquillité à laquelle j'aspirais aussi souvent. Etant donné qu'il n'avait pas l'air de vouloir partir, j'ai tourné mon visage vers lui, espérant le dissuader de ma bonne volonté d'un seul regard. Au lieu de cela, je suis tombée sur ... une carpe. Les yeux écarquillés, un long silence. Je me savais douée, et je savais que je pouvais avoir beaucoup d'emprise sur les hommes, mais de là à rendre muet un loup, je ne me savais pas si douée. Le talent après tout ne s'explique pas, n'est ce pas ? Bien, aucune réaction pour l'instant de la part de l'inconnu. Les midi approchaient, et les rues se vidaient. Pauvre humains, tenus de manger à heures fixes. C'est vrai qu'avec Alice, ça nous permettait de faire les boutiques, mais que ne donnerais-je pas non plus pour pouvoir faire un repas digne de ce nom sans avoir l'impression de manger de la terre et de boire quelque chose plus infâme qu'une eau non potable. Je me suis levée, tranquillement, lèvre pincées, lançant un dernier regard vers ce loup en face de moi. Une main dans mes cheveux, histoire de, simplement pour faire ma belle, et j'ai tourné les talons. Mon ancienne école était non loin de là, deux rues plus loin. Je désirais voir si elle était toujours en état. Un autre facteur cependant, m'arrêta. Ce qu'il dit ensuite. « Rosalie. »

Je me suis arrêtée, dos à lui pendant deux secondes, jugeant s'il était plus préférable de m'enfuir ou bien de savoir comment il avait deviné mon nom. Alice n'avait pas cousu ce dernier sur ma veste, non, je l'aurai vu, et ce n'était pas écrit sur mon front aux dernières nouvelles. Ma curiosité était trop forte. Plutôt que de fuir, je me suis retourné vers l'inconnu. J'avais beau l'examiner, il ne me rappelait rien. Manquerait plus qu'il soit le petit fils d'un de mes frères et qu'il ait aperçu une de mes photos, alors qu'Adam ou Daniel ne lui raconte qui j'étais. Mon dieu, et si je venais à apprendre que le petit fils d'un de mes frères était un loup alors que j'étais un vampire? Chouette famille que les Hale. Je ne savais pas ce qu'était devenue la descendance de mes frères. J'avais croisé Danny, il y a vingt ans, mais aucune femme n'était à son bras, ni même de petits enfants ou autre. J'espérais que mes frères aient trouvé le bonheur de vivre ce que j'avais perdu. J'aurai pu le suivre, mais ce jours là, j'étais avec Emmett, et mon adoré avait soif. Mieux fallait éviter de faire un carnage dans Rochester. J'étais tout de même ravie de l'avoir revu. A tout hasard, j'ai pris une bouffée d'oxygène, que j'ai regrettée aussitôt. il a du s'en rendre compte vu la grimace que j'ai tiré après m'être arrêtée. Cette puanteur gâchait tout odeur humaine. J'aurai peut-être pu reconnaitre l'odeur d'un de mes frères, s'il s'avérait qu'il était un de leurs descendants.

    « Vous êtes ? »


Rien de bien exceptionnel, mais je ne préférai pas prendre de risques, j'ai toujours été méfiante. J'ai reculé de deux pas, instaurant entre nous une distance plus grande. Je craignais surtout qu'une course poursuite aie lieu entre les rues de cette bonne vieille ville et que je doive en payer les conséquences ensuite. Je n'étais pas certaine que les loup aient une entité comme les Volturi pour nous.
Revenir en haut Aller en bas
Sawyer Lancaster

Sawyer Lancaster

• Messages : 66
Come back to New York city ●● Private Xlz8xs


Allows the voices
RELATIONSHIPS:
Groupe: Lycan
Age: 117 ans mais on ne dirait pas n'est-ce pas?

Come back to New York city ●● Private Vide
MessageSujet: Re: Come back to New York city ●● Private   Come back to New York city ●● Private EmptyMar 2 Fév - 11:39

    Aurais-je perdu la raison pour de bon? Il se pourrait que venir dans cette ville ne me sois pas si bénéfique que je le pensais. Après tout j'avais certes de bons souvenirs en compagnie de femmes d'exception dont une les surpassant toutes, j'avais également pu voir le sourire de mon petit soleil et même rencontré Rosalie.. Mais voilà que je devenais fou. Elle avait disparu il y a si longtemps et cela de manière si rapide. Il me semblait que ses parents m'avaient conté cette perte. Elle était allée rendre visite à sa meilleure amie alors que le mariage approchait à grands pas mais jamais elle n'était revenue. Son fiance était resté muet comme une carpe, encore un vaurien de plus et quelques jours plus tard il était assassiné. Je n'avais pas eu le temps de le rencontrer car tout cela s'était passé avant mon arrivée à New-York. Je savais que je n'aurais jamais du retisser des liens dans cette ville mais je n'avais pu m'en empêcher en voyant cet ange. Elle semblait descendre du ciel avec sa chevelure de blé et son corps aux courbes parfaites. J'avais vu en elle ma petite sœur perdue bien que leurs âmes soient bien distinctes. Mais là encore la vie m'avait pris cet instant de bonheur. Et je comprenais à présent comment. Ce rêve virait en véritable cauchemar. Car quand bien même j'avais voulu titiller la sangsue à présent je ne désirais qu'une seule chose, savoir comment elle en était arrivée là. Après tout je n'avais pas si tord que ça vu qu'elle se figea suite à la prononciation de son prénom même si cela fut un murmure. Elle avait tout de la Rosalie d'autrefois. Non rien n'avait changé pas même ses gestes. J'aurais presque pu en sourire si je n'avais pas été aussi surpris. Alors oui j'avais eu la tête d'une carpe sans oublier de respirer pour autant. Ce n'était pas très avantageux mais comment aurais-je pu réagir autrement? Celle que je croyais morte depuis tant d'années se trouvait devant moi et fraîche comme une fleur. Son odeur m'avait agressé et pourtant tout son être était le même. Toujours aussi attirante et splendide. Elle était toujours cette pierre précieuse que tant d'hommes convoitaient. Pourtant mon instinct me hurlait de la tuer et de la conduire dans les limbes, endroit que les vampires méritaient par-dessus tout.

    Mais là je ne pouvais pas. Je restais assez loin d'elle car elle s'était éloignée. Pourtant aucun de mes gestes n'étaient agressifs. Après tout je me voyais mal tuer celle pour qui j'avais eu des sentiments fraternels. C'était tout bonnement impossible enfin normalement. Il fallait juste que cette partie de mon âme et lupine par la même occasion soit du même avis. J'inspirais de l'air à nouveau et j'eus envie de grogner. Je désespérais même que la pleine lune ne soit pas là pour la démembrer de mes crocs. Mais non! Il s'agissait de Rosalie, Rose comme certains s'amusaient à la surnommer. Il fallait que je reprenne mes esprits surtout qu'elle ne semblait pas me reconnaître. Comment devais-je le prendre? Plutôt bien je suppose vu que j'en avais appris beaucoup sur les sangsues dans son genre. Une fois que le venin avait fait effet leur passé était trouble. La vision du monde changeait énormément comme pour nous autres lycans. Nos sens n'étaient plus les mêmes cependant je me souvenais très bien de chaque rencontre faites dans ma vie. Ou presque.. Après tout lors de mes premières pleines lunes je ne savais plus qui j'avais tué mais passons. C'était de l'histoire ancienne et j'avais des choses à faire. Je me pris même à sourire en coin. Je pouvais bien la faire marcher pendant quelques instants. Je connaissais son prénom, je savais des tas de choses sur elle et de son côté plus rien. Cela pouvait devenir très amusant. Et je pourrais même en profiter. Non pas que je désirais toucher sa peau de marbre et aussi froide que la glace mais est-ce que son regard pourrait montrer des sentiments? C'est d'ailleurs à ce moment précis que mon cerveau me fit part d'un détail ô combien important.

    J'avais devant moi un ange devenu démon mais son regard n'était pas peint de cette couleur rouge si propre aux sangsues. Non il était doré, ambré et tout bonnement digne d'un bijou. Si elle n'avait pas cette odeur ignoble je pourrais me laisser aller à la séduire pour ainsi parvenir à goûter ses lèvres si tentantes ainsi que caresser ce corps si bien dessiné. Alalala.. Rosalie.. Femme du monde qui était si fière de son apparence. En était-il toujours ainsi aujourd'hui? Je le saurais bien assez vite.


    "Je ne suis qu'un humble serviteur de Dame Rosalie. Après tout nous nous connaissons depuis si longtemps. Je suis même ravi de pouvoir poser mon regard sur vous à nouveau. Mais je suis peiné que vous ne vous souveniez pas de moi."

    Je pris le risque de faire un pas en avant. Après tout elle pourrait toujours fuir loin de moi en quelques secondes à peine. Mais son odeur ne pourrait pas disparaître de mon esprit. Je saurais la retrouver dans cette gigantesque ville. Même si des fragrances de toute sorte pouvaient parvenir jusqu'à moi je la traquerais. Certes le mot n'était pas très bien employé mais la chasse est également un jeu. Et bien que je connaisse cette jolie blonde, je n'hésiterais pas une seule seconde à m'amuser. De toute manière c'était déjà le cas, il était trop tard de faire un pas en arrière et de tout oublier. Je savais qu'elle était toujours en vie enfin... presque. Elle était immortelle, solide, froide et surtout toujours aussi divine.

    "Un indice peut-être? Nous avons eu une correspondance tous les deux pendant quelques années. Cela vous aide ou non belle Rosalie?"

    Alors ma petite sangsue, vas-tu fuir? Vas-tu faire le lien entre nous deux? Ou as-tu complètement oublié notre relation d'autrefois? Je ne sais si j'en serais peiné mais je pense que oui.. Dans un sens et pendant quelques minutes avant de ressentir de nouveau cette haine millénaire entre nos deux clans. Si elle ne savait plus qui j'étais, plus rien ne me retiendrait. Enfin c'est ce que je pensais pour l'instant.
Revenir en haut Aller en bas
Rosalie L. Hale

Rosalie L. Hale

• Messages : 50
(c) Da.svitania & lipstickxmalice


Allows the voices
RELATIONSHIPS:
Groupe: Cullen
Age: On ne demande pas l'âge d'une jeune femme cher(e) ami(e).

Come back to New York city ●● Private Vide
MessageSujet: Re: Come back to New York city ●● Private   Come back to New York city ●● Private EmptyVen 12 Fév - 4:01

Je doutais que ce loup, apparu comme ça de nulle part, soit belliqueux. S’il avait voulu la guerre, il ne serait pas là, à me regarder comme un idiot. Il m’aurait pourchassée, peu importe ce qu’en dirait les humains. Tant que ça lui servirait à cette cause futile qu’est l’extermination de notre race. Les humains pensent qu’il ne faut pas tuer trop d’animaux, sous peine de modifier la chaîne alimentaire. Heureusement pour nous, nous serions obligés de tuer des humains sinon. Quelle chance qu’ils ignorent que certaines races pourraient être tuées tout au long de l’année. Tiens, les loups par exemple. Il faudrait préserver une certaine race, pour moi par exemple, mais exterminer les autres, aucun soucis. J’veux même bien filer un coup de main, malgré que je sois une vampire pacifiste. Mais celui-ci m’intriguait. Des loups, je n’avais côtoyé que la meute de la Push et encore, à une ou deux reprises sans compter cet idiot de Jacob Black qui avait décidé de passer son temps avec nous. Ce visage qui se présentait devant moi m’était inconnu. Il ne devait donc pas faire partie de cette meute la. Bien sûr, je ne doutais pas qu’ils étaient plusieurs eux aussi, comme nous, créatures de l’enfer. Ceci dit, j’aurai aimé savoir d’où cet étrange personnage connaissait mon prénom. Il devait être soit de Forks, non loin de notre maison ou du lycée, ou bien … il avait aussi pu être quelque part près de nos ports d’attache de ces soixante dernières années. La dernière option me paraissait impossible. Je n’avais pu connaître cet homme de mon vivant. Et j’avais beau chercher, je ne voyais pas dans quelles conditions j’aurais pu le rencontrer.

Ainsi, le loup ne devait pas avoir envie de se battre puisqu’il resta à la distance que je lui imposais. Sage décision de sa part. Il ne fallait mieux pas provoquer ma colère. Il devait le savoir, sans doute puisqu’il connaissait mon prénom. Je n’aimais pas être dans cette position, celle de faiblesse. Il avait un avantage sur moi dans notre joute verbale, si nous pouvions appeler ceci une joute. Il avait mon identité, j’ignorai tout de lui, à part qu’il était l’un de ces chiens puants. Il eut un sourire qui me déplu fortement. Qu’avait-il derrière la tête ? Qu’aurais-je donné pour avoir le pouvoir d’Edward en cet instant. Son regard se planta dans le mien, qui bien qu’il soit d’une couleur ambre, était partagé entre la curiosité de savoir d’où il me connaissait, et une sorte d’animosité face à ce démon qui l’habitait. « Je ne suis qu'un humble serviteur de Dame Rosalie. Après tout nous nous connaissons depuis si longtemps. Je suis même ravi de pouvoir poser mon regard sur vous à nouveau. Mais je suis peiné que vous ne vous souveniez pas de moi. » Ah bravo. Jolie manière de détourner le sujet je dois dire. Il avait cette aisance dans la voix qui me rappelait quand les jeunes hommes courtisaient les femmes du temps où j’étais en vie. J’entendais presque la voix de mon père parler à ma mère pour la charmer de la sorte au fond de ma tête.

Il fit un nouveau pas que je ne vis pas de bonne augure, mais ma fierté m’interdisait de fuir face à une telle créature. Je me suis redressée, le regardant hautainement, le regard le plus haut qu’il m’était donné de lui adresser. Serait-il capable de me suivre parmi les dédales de cette ville si je venais à le planter là ? Je n’en doutais pas une seconde. Alors que j’étais méfiante, il semblait s’amuser de la situation. « Un indice peut-être? Nous avons eu une correspondance tous les deux pendant quelques années. Cela vous aide ou non belle Rosalie? » Et voila qu’il voulait jouer maintenant. Quel genre de loup était-ce donc que celui-ci. Je n’avais pas envie de jouer aux devinettes, et encore moins de fraterniser avec l’ennemi.

    « Quel genre de serviteur êtes-vous donc pour répondre à mes interrogations par vos propres questions ? »


Le reste, je l’ai mis de côté. Seul importait dans mon esprit son identité et d’où il me connaissait. J’ai mis un nouveau pas entre nous. Nous n’étions jamais trop prudents. Ceci fait avec ma grâce qui me fut donnée il y a quelques années, j’ai cherché dans son regard autre chose que du jeu. D’où pouvais-je bien le connaître. Je n’en avais pas le moindre souvenir, pas la moindre idée. Un ami de Royce ? Non, je les avais tous tués. Je ne me souvenais pas avoir eu un ami proche excepté ma chère Véra. Et il ne pouvait pas être un descendant d’un de mes frères. Il n’aurait pas été ravi de poser son regard à nouveau sur moi comme il le dit si bien.

    « Je ne suis pas du genre à aimer les devinettes, cessez donc ce petit jeu avec moi. Je n’ai pas … »


Correspondance. Ce mot me frappa à plusieurs reprises. Pourquoi ? Une correspondante ? Je ne me souviens que de Jacinthe. Et visiblement, ce n’était pas elle. Un de mes premiers souvenirs de vampire me prit alors. Carlisle, m’expliquant que je devais tout couper des liens que j’avais avec les vivants. Mes parents, mes frères, mes amis devaient croire que j’étais morte. Tous mes amis. Oui, je me souvenais avoir écrit à quelqu’un maintenant. Lui avoir écrit des lettres que je n’avais jamais pu lui envoyer. Je lui avais écris les premiers mois, du moins avant de me faire à ce que j’étais. Était-ce cet homme qui fut mon correspondant ? Mon regard se détourna de lui un instant alors que je cherchais dans ma mémoire chaque indice qui aurait pu m’être utile, comme son prénom. Mais non. Rien ne me revint en tête sinon que ces lettres étaient dans un tiroir de ma table de nuit, qu’elles étaient au nombre de trois et que je n’y avais pas touché depuis mon mariage avec Emmett. Je savais que je ne voulais pas m’en séparer puisqu’elles étaient une preuve supplémentaire de mon histoire d’humaine, mais je n’avais pas jugé nécessaire de me replonger dedans, pensant sans doute que mon destinataire avait péri, comme les autres, de vieillesse. J’ai relevé mon regard ambré sur le loup qui restait devant moi.

    « Une correspondance vous dites ? »


Il aurait pu me mentir, c’est vrai. Mais ce souvenir des lettres que j’avais dans mon tiroir me prouvait presque le contraire, et je brulais d’en savoir plus.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Come back to New York city ●● Private Vide
MessageSujet: Re: Come back to New York city ●● Private   Come back to New York city ●● Private Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Come back to New York city ●● Private

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hearing Damage :: 
IN THE WOLRD
 :: 
•• The Rest Of The World
 :: • Other
-