Hearing Damage
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 Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre | PV Esfir

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Jacinthe de Vinci

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MessageSujet: Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre | PV Esfir   Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre |  PV Esfir EmptyDim 31 Jan - 22:35



    ~ Un beau temps s’est présenté du matin au soir en cette courte journée d’hiver. J’ai pris plaisir à voir le soleil dévorer chaque centimètre d’ombre dans la charmante Florence où j’habite depuis ma naissance, si j’oublie bien évidemment les périples de mon passé. Accoudée à la balustrade du balcon, j’observe, je contemple la ville illuminée de part et d’autre par des vieux lampadaires, ou encore grâce à des flambeaux orangés. La pénombre qui annonce l’approche d’une nuit évidente s’installait peu à peu dans ces lieux qui représentent pour moi un cocon douillet et familial. Je connais la moindre de ces rues, les recoins les plus sombres et étroits. Chaque tête m’est familière, et les autres Florentins me connaissent très bien, sauf sur ma nature vampirique. Aucune rumeur malsaine ne bruitait à mon encontre dans ce labyrinthe d’habitations, ce qui me fait le plus grand bien. Dans le cas contraire, les gens vous regardent d’un œil suspicieux, ce qui est, je dois bien l’avouer, fort agaçant. Mes prunelles d’or fixent l’horizon lointain qui peu à peu s’évanouit dans l’obscurité en approche, dévoré par les ténèbres d’une future soirée que j’espérais tranquille.

    ~ Il était quoi ? 20h00 ? Des odeurs alléchantes et sucrées englobent la ville dans sa totalité. Ces odeurs que j’ai décidé d’ignorer voilà bien des décennies, des siècles ! Ce doux parfum qui exhume du corps d’un humain, ce sang bouillonnant et délicieux qui ne laisse aucun vampire indifférent. Il m’a fallu du temps pour m’y habituer et ne plus succomber à mes désirs premiers. Je me contente de ce que la nature m’offre pour survivre, ne touchant aux gourmandises qui pourtant, se dévoilent en grand nombre sous mes yeux. Ignorants de notre espèce, ou presque, ils vivent inconsciemment dans leur petite bulle. Je les envie et les prends en pitié. Je les trouve particulièrement fascinants mais aussi pathétiques. Plus le temps évolue, plus le changement se marque de génération à une autre. Dans mon temps par exemple, la femme n’avait pas autant de liberté et surtout, d’égalité. Je trouve cela plaisant de se retrouver au même niveau qu’un mâle, sentir ce contrôle du pouvoir parcourir nos entrailles. Aa, mais moi et mes réflexions ! Debout devant la grande porte-fenêtre de ma villa, j’entends des éclats de rires au loin, devant les grilles de la demeure. Un petit groupe d’adolescents. Ils ne faisaient que passer, mais leur joie infime m’arracha un sourire. Voir le bonheur des humains me procurait toujours un certain plaisir, une paix douce et tranquille.

    ~ Mais au lieu de rester plantée là, pourquoi n’irais-je pas me balader, comme je le fais si souvent ? Décidée, je m’élance avec cette grâce qui caractérise bien des vampires, sur l’herbe fraîchement coupée du parc. Chaussée de petites sandales, j’aurais largement préféré sentir les brins d’herbes entre mes orteils, mais je me contentais de ma paire de chaussures. La nuit avait recouvert la totalité de la Florence de son obscurité et au-dessus de moi se dressait un ciel noir parsemé d’une myriade d’étoiles scintillantes. Des petits points blancs lumineux trouaient ce tableau noir avec irrégularité, provoquant en moi un étrange bien-être. Qu’est-ce que s’était beau. J’admirais les cieux un moment avant de sortir de ma demeure. Les grilles noires émirent un bruit de rouille lorsque je les poussai d’une traite et les refermai par la suite. A présent, la nuit m’était offerte, la ville était à moi. Je pourrais gambader librement dans les rues désertées, ou presque. Vêtue dans une robe bleu à dentelles qui me descendait jusqu’aux chevilles, je sautillais avec élégance sur la descente de marches qui apparut devant moi. Ma longue chevelure blonde rebondissait autour de mes fines épaules à chacun de mes bonds inhumains. Quiconque m’aurait vu à ce moment se serait demandé comment sauter aussi haut était possible ? Ne vous inquiètez pas, je reste prudente ou que je vais. Je puis sentir dès qu’un humain se trouve proche de moi, ou sentir cette étrange sensation d’être observée. Je n’oserai dévoiler aux habitants de Florence l’existence d’une créature mythique dans leur ville, comme ça, sur un coup de tête ! Dieu m’en garde !

    ~ Le bruit étouffé de mes pas n’attira même pas une souris, et aussi discrète que l’ombre d’une maison, je me glisse dans les rues sinueuses et propres de Florence. Quelques minutes de marches me menèrent jusqu’à un lieu que je chérissais depuis mon enfance. Un endroit qui pour moi semblait féérique, surtout la nuit. Arrivée dans le lieu dit, mon regard se noya dans l’eau cristalline jaillissant des gueules de lions. Je m’approche, lentement mais sûrement, de cette fontaine vieille de plus de cinq siècles, m’assois sur le bord fais de marbre. Le bruit de l’eau me parvint comme une mélodie à mes tympans. Cette petite place cachée dans le cœur de la ville est si tranquille, autant le jour que la nuit. Entourée des murs d’habitations, aucuns balcons ne donnaient lieu ici. Que des murs en pierre sans fenêtres, bordés d’arbres aux silhouettes élégantes. Mais des murs dans lesquels des scènes, des statues, des textes étaient gravées. Toute une histoire gravée dans la pierre. Je m’extasie face à la beauté du spectacle, assise seule au cœur de la petite place.
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MessageSujet: Re: Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre | PV Esfir   Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre |  PV Esfir EmptyDim 31 Jan - 23:57

Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre |  PV Esfir 55587909 Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre |  PV Esfir Sans_t23
(c) Sugarfall & Misery Angel
Jachinte et Esfir

Le soleil se levait sur la belle Volterra. De la seule fenêtre du château, je pus apercevoir les premières lueurs du soleil omniprésent dans cette jolie ville, le premier rayon illuminé la chapelle juste en face moi, laissant découvrir les sinuosités de la roche, mais aussi la perfection des traits du tympan. Je sentais déjà quelque courageux humain, levé si tôt, marchant d'un pas parfois déterminé et rapide, d'autre fois endormis et hésitant. La douce odeur de leur sang parvint enfin à mes narines. Cette odeur si envoutante, si pur, si délicieuse. Je ne connaissais aucun vampire capable de résister. Capable de résister à cette sensation si intense, lorsque vous prenez la vie à un être vivant, quand vous sentez un sang nouveau couler dans vos veines. Entendre ce pauvre humain vous suppliez de ne pas lui faire de mal est un son très doux aussi, mais rien n'est plus tendre que d'entendre ses cris de douleur lorsque les dents du prédateur se referme sur sa nuque, et où il commence à sentir son sang, chose essentielle à sa survie, quitté peu à peu, goutte par goutte, son pauvre corps fragile. Mais j'avais entendue, à plusieurs reprises, parler de clan "végétarien", vampire se nourrissant exclusivement de sang animal. La bonne blague ! Et puis quoi encore ? De boudin ?! Je n'avais jamais écouté pareil ânerie, mais j'étais curieuse de rencontré un de leur espèce. Ce serai un phénomène très intéressant de le voir résister au nectar si intense qu'était le sang de ces pauvres humains. J'aimerai beaucoup voir leur tête, alors que je dégusterai devant eux un de leur chère et tendre ami, les voir quand il crierait de le en vie, et à la fin, apprécier leur visage quand je laisserais tomber à leur pied le corps inerte de cette simple nourriture. Je me jurais de rendre visite à l'un des leur. Le nom de leur clan me revint en tête après quelque seconde de réflexion : les Cullen. Voila le nom de cette "famille", qui se nourrissait seulement de boudin. Ou d'animaux, mais ça reviens au même !

L'appel de mon estomac -ou plutôt de ma gorge- me sorti de mes réflexion sur ces mangeurs de boudin. Je ne pouvais me résoudre à attendre les victuailles d'Heïdi : il fallait que j'aille chasser sous peine d'exterminer la ville de Volterra et de signer mon arrêt de mort. Je décidai d'emprunter une voiture et de me rendre à Florence, ville où j'aimais me balader de temps en temps. Je rentrais dans ma chambre pour me vêtir correctement. Je choisis un haut à manche longue violine, ainsi qu'un pantalon jean et des botte montante noir. Je fini de m'habiller à la sorti du château, en effilant des gants, un par dessus noir et un foulard dans les même ton que mon tee-shirt. Puis je fini avec des lunettes de soleil mouche, volé à mon dernier dîner. Je n'aimais pas m'attarder dehors, c'est pourquoi je courus hors de la ville, jusqu'au plus grand parking que je trouvai, et volait la voiture la moins voyante que je trouvai. Mais alors que je me dirigeai vers un vieille Clio, je tombais sur une vieille 2 chevaux. J'avais toujours adoré ces vieille dodoche, et c'est pourquoi je décidai de prendre cette petite -mais néanmoins puissante-voiture. Je roulais sans m'arrêter jusqu'à Florence, en poussant l'engin quinquagénaire à son maximum. Le soleil était maintenant à son apogée, et je décidai de ralentir le pas pour arriver pile à la tomber du soleil.

Vers 20h30, j’aperçus les premières lueurs de la ville, alors que le soleil se cachait pour laisser place à la nuit. Je garais la vielle voiture dans une petite rue, et me dirigea vers l'endroit où j'avais l'habitude d'aller. Au passage, je me fis un petit plaisir en dévorant deux jeunes humaines au passage. J'entendais déjà l'eau jaillir de la fontaine, et déboucha quelque mettre plus loin sur une grande place, où beaucoup d'humain rodaient. Mais alors que je dégustais un par un leur odeur, je sentis celle de l'un des miens. Cet un vampire. Du moins un vampire. Je m’approchai d'elle, une je jeune blonde qui se tenait sur le rebord de la fontaine. Je m’arrêtai à quelque centimètre d'elle, et je lus sur son visage qu'elle aussi avait deviné. Nous restâmes un bon moment comme cela, sans prononcer un mot. Puis la place se vida peu à peu, et presque tous les humains partirent. Je prononçai enfin quelque chose.

    ESFIR « Bonjour ! Comment allez-vous en cette belle soirée chère amie ? »
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MessageSujet: Re: Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre | PV Esfir   Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre |  PV Esfir EmptyDim 7 Fév - 22:28

    ~ Mon havre de repos, le cœur d’une quiétude éternelle qui repose entre ces vieux bâtiments. Englouti par les murs des appartements, restaurants et tavernes en tout genre, qui donc pourrait se douter le moindre instant de l’existence de cette petite place, de cette parcelle vide banale aux premiers abords ? Moi je profite du silence maître des lieux. Je m’en nourris avec joie et m’y abandonne chaque nuit, comme une sorte de rituel. Contemplant le ciel majestueux qui s’expose au-dessus de moi, avec ses myriades d’étoiles étincelantes, je goûte à la solitude nocturne qui me plonge dans une profonde méditation. Dans mon observation des constellations, j’égare l’une de mes mains graciles dans ma longue chevelure dorée, jouant avec quelques unes de mes mèches bouchées. Mmm, quelle belle nuit, comme souvent ici, en Florence. Des chats errants se promènent sous mes yeux curieux, des chiens de temps à autres. Ils ne m’adressent qu’une infime attention avant de retourner à leur souris et pendant tout ce temps, je soupire….d’ennui ? Pas vraiment, même si je souffre d’une certaine solitude à biens des moments. Contrairement aux Denalis, ou encore aux Cullens, je vis seule dans ma charmante demeure. Une villa plantée en plein centre de la ville, à la vue de tous les habitants malgré le vaste parc qui empêche quiconque de voir mes activités de jour et de nuit. Je suis rongée par le désir brûlant de courir à découverte dans la ville, au beau milieu de la journée. Agir comme toute personne normale, comme un humain. Mais cela m’est impossible, pas si je ne veux pas m’attirer le courroux des Volturis. Surtout qu’ils habitent à proximité…ce qui serait très inconscient de ma part.

    ~ Soudain, quelque chose pour le moins inhabituel brisa la sérénité dans laquelle j’étais plongée. Doucement, je tournais la tête vers les rues sombres qui donnaient lieu jusqu’à cette place. Une odeur pour le moins particulière, sans être étrangère, vint me titiller les narines. Il ne me fut pas difficile d’en reconnaître la nature, car cette odeur n’avait rien de très alléchant, ni de répugnant. Elle aurait pût m’être d’une totale indifférence, mais ce ne fut pas le cas. Les vampires apprennent bien vite à se méfier les uns des autres, contrairement aux humains qui s’attirent inconsciemment la sympathie des autres sans vraiment connaître l’autre. A moins que ce soient nous, les vampires, qui devient trop prudents ? Qu’importe, mon corps tressaillit un instant. J’espère ne pas m’attirer des problèmes, des ennuis. Je les évite comme la peste… Quoi de pire que d’être plongée au milieu d’un conflit sans fin ? Non, sincèrement, je souhaitais ardemment qu’il ne s’agisse que d’un vampire aux intentions pacifiques. Mes prunelles dorées comme le miel se fixèrent sur une rue d’où l’odeur se rapprochait à grand pas… Pourquoi une telle méfiance ? Parce au préalable, j’avais pût sentir ce parfum enivrant. Un bref moment, j’ai pût savourer de loin l’odeur sucrée du sang. Un meurtre ? Probable, mais pas sûr… Assise sur le bord de la fenêtre, je restais stoique en contemplant les abysses de la nuit0.

    ~ Enfin elle apparut, grande et plantureuse, le vampire que j’avais sentie quelque minutes auparavant. J’avais la certitude qu’il s’agissait d’un carnivore avant même de découvrir ses prunelles d’un rouge étincelant. Un regard aussi brûlant qu’une fournaise. Je me perdis dans ce bain de sang, une expression amicale plaquée sur mon visage de poupée.

    Citation :
    « Bonjour ! Comment allez-vous en cette belle soirée chère amie ? »

    ~ Bon, pour l’instant, pas d’intentions hostiles. Je m'accorde un soupir invisible et lui dévoile un sourire accueillant.

    « Bien, je profite de la tranquillité qu’elle m’offre »

    ~ Je m’arrête dans mes paroles pour la contempler, surtout son visage. Voir si la moindre parcelle d’intention se lisait sur son visage de déesse. Rien. Je me demande bien de qui il pouvait s’agir. Une étrangère à ces lieux car je ne l’ai encore jamais vue jusqu’à aujourd’hui, en mes 500 années d’existence. Je reste sur mes gardes.

    « Vous n’êtes pas de la région, n' ais-je pas raison ? Je ne vous ai encore jamais vu dans les parages…moi qui habite en ces lieux depuis…fort longtemps »

    ~ Une femme ne dit jamais son âge, c’est bien connu ça ? Bref, la Florentine se demandait bien quelles raisons avaient amenées cette jeune inconnue dans sa ville natale. Une question qui mérite prudence et réflexion.

    « Qu’est-ce qui vous amène dans cette charmante ville ? »

    ~ La nourriture ? Qui s’y frotte s’y pique, j’avais quand même poser la question. A mes risques et périls. Je n’avais rien contre les carnivores, tant qu’ils ne me posaient pas de problèmes. Bon nombres de mes amis le sont, même si j’ai une préférence pour les végétariens. M’enfin, on verra.. Je reste pour l'heure assise, attendant une réaction, une réponse de sa part, mon regard accroché au sien.
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MessageSujet: Re: Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre | PV Esfir   Enfants de la nuit, rencontre dans la pénombre |  PV Esfir EmptyVen 12 Fév - 20:47

J'étudiai en détail la demoiselle à mes côtés. Elle était belle, comme tous les vampires. Sa peau relativement pâle s'harmonisait parfaitement à ses longs cheveux blonds blé qui tombait en cascade sur ses fines épaules. Habillé avec cette longue robe et tissus ample blanc, on aurait dit l'une des comédienne de "La petite maison dans la prairie", série française que j'avais regardé sur la chaine du câble à Volterra. Tout parait si beau, si fleur bleu dans cette émission : jamais personne ne meurt, tout le monde s'aime. On dira le monde des bisounours, mais en mieux. Je me retins de tout commentaire à se sujet, pensant qu'il ne serait pas vraiment mélioratif pour une première rencontre.

« Bien, je profite de la tranquillité qu’elle m’offre ». Sa voix était magnifique, on aurait dit qu'un millier de petite clochette sonnait en même temps, provocant un son mélodieux et reposant, qui n'inspirait que la confiance. Pourtant, derrière la mélodie de sa voix, je sentis une pointe d'anxiété. Peut être pensait-elle que j'étais dangereuse ? Je n'avais même pas envisagé cette possibilité de mon côté ! Son visage semblait bien trop angélique pour qu'elle puisse me vouloir du mal, ou quoi que se soit de négatif. Elle marqua une pause et sembla se perdre dans ses pensées. J'observais avec tranquillité la fontaine où jaillissait d'une gigantesque tête de lion l'eau, transparente et pure. Je pus apercevoir que certain passants avaient jeté des pièces au fond du bassin, ce que j'avais toujours trouvé ridicule. Certaine personne mourrait de faim dans ce monde, et il suffit qu'il y a un bassin au cœur d'une ville pour que les riche bourgeois jette leur argent inutilement ! J'appelle ça jeté l'argent par les fenêtres, ou du moins dans la fontaine pour le cas présent...

« Vous n’êtes pas de la région, n' ais-je pas raison ? Je ne vous ai encore jamais vu dans les parages…moi qui habite en ces lieux depuis…fort longtemps » La jeune femme me coupa dans mes pensées. Je réfléchi sur la réponse que j'aillais fournir : la relation qu'entretenait les Volturi avec les vampires n'était pas toujours très bonne, et révéler mon identité allais peut être refroidir l'ambiance. Après quelques instants de réflexion, je décidai de dire la vérité, car mentir n'était pas un de mes points fort. Bien que personne ne puisse mentir la où je me trouve, je ne contrôlais pas mon don, et il s'appliquait donc à moi aussi, en moindre mesure.
    ESFIR « Vous avez raison très cher, je viens de Volterra. Désolée si ma présence dans cette ville vous cause problème, je m'en irai de ce pas si vous le souhaitez. »
    JACINTHE « Qu’est-ce qui vous amène dans cette charmante ville ? »
    ESFIR « Pour ne rien vous cacher, c'est pour me nourrir que je suis venue dans votre belle Florence. Tuer des humains à Volterra étant strictement interdit, je m'en vais plus loin, et une de mes collègue m'a parlé de votre magnifique ville. C'est vrai que Florence dépasse en beauté plus d'une ville, j'aimerai beaucoup la voir plongé sous le soleil, dommage que nous ne puissions point ! »

Je marquai une pause. C'est vrai que cette belle vampire n'aimait peut être pas forcément que je tue les habitants de sa belle ville, mais je n’étais pas au courant qu'une occupante avait une résidence permanente sur ces lieux, selon ce que j’avais compris.
    ESFIR « Je me nomme Esfir Iseult Volturi. Et vous très chère ? »

Quand je lui souris, en attendant sa réponse, j'aperçu quelque chose qui me choqua. Son regard n'était pas semblable à celui des autres vampires. D'habitude pénétrant, brulant, voire même violent, ceux de la jeune Florentine était si doux. Sa pupille, contrairement au rouge habituel des autre vampires, était dorée, couleur or liquide, à la limite du noisette. Je ne pus m'empêcher de lui poser la question.
    ESFIR « Désolée si je vous semble malpolie, ou indiscrète, mais porteriez-vous des lentilles ? Vos yeux sont bizarrement doré, contrairement au rouge sang des mien ! »
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