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 Why does my heart cry ? | PV Ashleigh

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Sulpicia E. Volturi
    S ζ Smile to the devil ▬ Shut up or scream

Sulpicia E. Volturi

• Messages : 279
Why does my heart cry ? | PV Ashleigh E0s5e0


Allows the voices
RELATIONSHIPS:
Groupe: Volturi
Age: 2005 ans

Why does my heart cry ? | PV Ashleigh Vide
MessageSujet: Why does my heart cry ? | PV Ashleigh   Why does my heart cry ? | PV Ashleigh EmptyMar 23 Fév - 18:25

    Mes pensées redoublaient d'intensité quant à l'issue de cette exquise rencontre lorsque Chelsea se fit ressentir. Moins d'une seconde plus tard elle se tenait à mes côtés.

      CHELSEA ▬ L'avion est prêt Maîtresse, il vous attend.

    Par "vous" je savais qu'elle entendait en fait "nous". Aro supportait très mal que je quitte Volterra, il estimait en effet que ce n'était guère la place d'une Reine que de se déplacer et voyager constamment. Bien entendu il y avait un peu de ca mais beaucoup d'autre chose ; il craignait pour ma sécurité. A la force des années, puis des siècles, je m'étais finalement habituée à cette peur viscérale. C'était certes un gage d'amour mais rester cloitrée à Volterra m'avait rapidement fait devenir amère. Si sortir de Volterra sans protection avait longtemps été source de discorde, sortir d'Italie sans protection était absolument hors de propos. Honteux de ne pouvoir m'accompagner car retenu par d'importantes affaires Aro n'avait pas lésiné sur l'escorte. « Nous devons nous attendre à tout et même à l'impossible » me répétait-il sans cesse comme argument. Je ne bronchais pas sachant qu'il avait raison. Malgré ce que je me plaisais à penser que nous étions certes immortels mais malheureusement pas invincibles. La mort de Didyme pesait parfois encore lourd sur mon cœur malgré les quatre siècles de passés depuis et me rappelait sans cesse que c'était les pires créatures engendrées sur terre qui pouvaient nous ôter notre immortalité. Malgré note force incontestable nous avions des faiblesses. Comme Aro restait à Volterra durant mes deux jours d'absence il avait voulu constituer mon escorte de nos meilleurs éléments. Bien que je puisse largement me défendre seule mon tendre époux avait tenu à ce que Chelsea, Alec et Calixte m'accompagnent. Sachant pertinemment qu'il y tenait plus que tout je les avais acceptés le sourire aux lèvres, mi charmée mi amusée. Il avait également voulu y ajouter Demetri mais sachant qu'il en aurait besoin je le refusais. Trois gardes étaient déjà une protection extrêmement sûre, pas la peine d'en rajouter. Agrafant ma cape à mes épaules Chelsea et moi-même sortirent bien vite rejoindre le jet. Je passais faire un dernier crochet par le salon afin de saluer ma sœur qui devait rester à Volterra et je montais dans l'embarcation aérienne. Je déposais un dernier baiser sur les lèvres de mon époux qui donnait ses dernières instructions au pilote avant de prendre place. Le voyage ne durerait que quelques heures mais je savais assurément qu'elles seraient extrêmement longues pour moi. Qu'étaient-ce ces malheureuses petites heures face à mon éternité ? J'essayais de me persuader que cela ne prendrait pas assez de temps pour m'agacer.
    Séparé en trois compartiments distincts le jet m'offrait le calme donc j'avais besoin. Enfin le calme ... c'était vite dit. En effet mes trois acolytes étaient aujourd'hui très bavards. Il y a quelques jours j'avais trouvé et dépecé un lycan ... à Volterra. Cette affaire avait indigné toute la Maison Volturi et notre haine contre les lycans ne s'était qu'amplifiée. Doucement je me levais de mon fauteuil doucereux afin de leur intimer de se taire lorsque je songeais à autre chose.

      SULPICIA ▬ Alec, fis-je d'une voix douce en désignant mes oreilles.

    Le vampire ne fut pas réellement surpris mais je savais qu'il n'aimait pas tellement faire usage de son don sur ses Maîtres. Si je recourais parfois à ses services je savais qu'Alec n'en ressentait pas moins une sorte de gêne même si je me doutais qu'il devait également ressentir du plaisir à agir ainsi. Mon audition chuta tout d'un coup mais je lui demandais cependant encore de "baisser le volume". Le gratifiant d'une sourire je retournais à mon fauteuil et les laissait reprendre ce qui devait être une discussion bien animée. Les secondes, les minutes et les heures glissaient sur moi telles de l’eau. Je ne ressentais plus le temps de la même manière et il était même devenu une sorte de ressource inépuisable de jeu et de curiosité. Mon don m’octroyait la capacité à me soustraire au temps et ce qui me caractérisait en tant que vampire se jouait du temps. La jeunesse éternelle en était la principale moquerie aussi je ne m’attardais plus à cette soi-disante unité temporelle qui ne m’était plus d’aucune utilité. Un voyage entre le centre de l’Italie et Los Angeles nécessitait au moins un voire deux arrêts pour le carburant. La première escale se fit à XXXX dans l’Etat XXXX. Car Aro avait été prévenant il avait tenu à ce que nous emmenions quelques humains au cas où la gourmandise se ferait sentir. N’étant pas d’humeur sauvage je demandais à Alec de les endormir pendant que nous nous sustentions gaiement. Puisqu’il était impensable de se nourrir dans l’avion afin de ne pas tacher l’intérieur nous mangeâmes en même temps que la pause pour le carburant. Le soleil était encore haut dans le ciel et nos peaux étincelèrent sous l’astre lumineux. Je ressentais cependant ni chaleur ni soif mais bien une douce caresse sur ma peau. J’avais tourné le dos au soleil depuis bien longtemps mais sa présence était toujours fort appréciée. L’Italie était un pays fascinant où le soleil ne manquait pas cependant en raison de la grande attractivité de Volterra en raison de son histoire, beaucoup d’humains - touristes ou non - venaient la visiter en période de beau temps. C’est à ces moments que je préférais rester chez nous, préférant la fraîcheur et le marbre aux glaces dégoulinantes sous la chaleur. Mais qu’importe, l’heure était au voyage aussi nous remontâmes dans l’appareil après notre petit encas.

    Renouvelant ma demande auprès d’Alec cette méthode ne fut cependant pas aussi efficace que la première fois. J’approchais du but et l’envie de retrouver l’une des mes dernières descendantes me sautais à la gorge. Si je n’avais pas vraiment montré d’impatience réelle au cours de ces derniers siècles ce moment je redoutais ce moment précis depuis bien longtemps. L’attente ; se sentir impuissant face au temps. Je rageais intérieurement, voulant hurler, crier, déchiqueter le premier humain que je croiserais cependant bien vite un léger sentiment de paix m’envahit. Aro avait donné des ordres à chacun des gardes et malgré mon amitié pour elle Chelsea n’échappait pas à la règle. Je la remerciai d’une certaine façon consciente qu’elle pensait agir pour mon bien. Le seul bien qu’il m’aurait été possible d’apprécier à ce moment ce fut l’atterrissage qui malheureusement ne s’opéra pas tout de suite. Tout était mesuré pour que lorsque nous arrivions à Los Angeles la nuit soit en train de tomber. C’est exactement ce qu’il se passait et bien qu’il soit plus juste de parler de soleil couchant que de véritable nuit le but était toutefois atteint. Bien que l’attente soit terminée une autre épreuve commençait ; débusquer Ashleigh. Je savais parfaitement à quoi elle ressemblait, son adresse, ses habitudes ainsi que ses fréquentations seulement son odeur m’étais encore inconnue. Je nourrissais de grand espoir à son propos. Ressemblerait-elle à celle de ma défunte famille ? Malgré les deux millénaires de passé je me souvenais exactement de ce qui caractérisait l’odeur de mes parents. Athenodora était à mes côtés depuis bien longtemps pour que j’assimile son odeur à la perfection cependant la petite Ashleigh m’étais encore inconnue. Je savais pertinemment qu’après deux millénaires de mélanges de sang le mien devait y être plus que faible dans ses veines cependant quelque chose me soufflait également que je ne serais pas déçue. Si je l’étais je m’étais jurée de la tuer moi-même. Je n’avais aucune envie que ma famille se perpétue par delà des idiots et le risque était aussi grand que possible. La vie ne m’aurait pas permis de la retrouver après tant d’année si elle n’en valait pas le coup… Encore une fois j’espérais qu’elle nous rejoindrait de son plein gré. A vrai dire je ne m’étais pas véritablement posé la question pensant que si elle était bien la dernière représentante de ma famille en vie sur terre elle ferait inévitablement le bon choix. Ce qu’elle ne savait pas encore c’était que ce choix n’était qu’à deux options : la mort ou la mort et ce quoiqu’il arrive. Je n’avais pas fait plus de 10 000 kilomètres pour assister à sa minable petite vie humaine. J’étais venue pour la ramener chez les véritables siens et rien d’autres.

    Bien que je n’entendais plus rien je vis l’avion changer de ligne directrice et opérer sa descente. Nous touchions au but. Le pilote nous laissa au L.A International Airport alors qu’une voiture s’avançait vers nous. Je reconnus très vite les personnes qui en descendirent et un sourire s’extirpa à mes lèvres. Ils avaient pour la plupart passé quelque temps chez nous avant de partir à la découverte du monde et j’étais heureuse de pouvoir les revoir. Pour certains de longs siècles s’étaient écoulés lors de notre dernière rencontre et pour d’autres cela remontait à vingt ans à peine. Alors qu’ils me saluaient avec tout le respect imposable je songeais à mon mari qui avait tout organisé de A à Z. Je connaissais assez bien Aro pour savoir qu’il ne me laisserait pas aller sans sans charger lui même et je ne pouvais m’empêcher de ressentir de la fierté à son égard. Les brèves retrouvailles faites nous montâmes dans la limousine aux vitres teintées de noir afin de nous conduire vers notre dernière destination. Les conversations allaient de bon train et je me voyais réjouie de voyager un peu. Même Alec, si souvent impassible aux côtés de sa jumelle, semblait quelque peu s’amuser. La route me paraissait interminable et je commençais à sentir la soif monter en moi. Il n’était pas rare lorsque je m’ennuyais que je me nourrisse d’humains et le fait de ne pas en disposer à cet instant précis me rendait encore plus … instable. Je n’étais pas habituée à ne pas avoir ce que voulais aussi j’en devenais terriblement impatiente. La limousine n’était qu’à deux pas de chez elle lorsqu’elle se stoppa nette. Une centaine de mètres plus loin marchait une mince silhouette. Je devinais aussitôt.

    Si mon cœur battait toujours il se serait néanmoins arrêté à cet instant. Du jour ne persistaient plus que des vagues rougeâtres et orangées aux courbes majestueuses déchirant un ciel encore clair. Le soleil ne formait plus qu’une demi-boule de feu rosée qui s’éteignait par delà l’horizon ; l’obscurité n’allait pas tarder à tomber. Malgré un manque de lumière certain je discernais parfaitement la jeune fille qui s’approchait. Aboyant un ordre bref la limousine s’arrêta à quelques mètres de la ruelle et j’en sortis immédiatement Alec et Chelsea sur mes talons. Curieusement cette partie de Los Angeles n’était pas en proie aux gamins des rues et c’en était d’autant mieux puisque nous avions besoin de calme. Je projetais de discuter chez elle cependant je ne pouvais attendre de la voir arriver à bon port. J’avais prévu absolument toutes les possibilités et si je ne voulais pas forcément que Chelsea s’occupe d’Ashleigh je n’avais cependant qu’un infime geste à faire pour qu’il en soit ainsi. Au pire des cas Alec était la pour lui couper la route et malgré sa tenue impeccable je devinais un désir d’utiliser son don. Si Alec différait fort de sa jumelle ils n’en restaient pas moins liés par le sang.

    N’ayant pas la patience d’attendre que la petite arrive jusqu’à moi je profitais d’un instant où elle ne regardais pas la route afin de m’immiscer jusqu’à elle. Je reçu son odeur comme un coup de poignard en plein cœur. Les derniers instants de ma vie d’humaine me revinrent en flash-back en moins de temps qu’il me faille pour le dire et je vis soudain ma vie d’immortelle défiler à vitesse grand V. C’est à cet instant précis que je sus que je ne lui donnerais pas la mort. Je m’arrêtais à deux mètres d’elle alors qu’Alec et Chelsea restaient de leur côté, invisibles perchés à l’ombre d’un arbre en haut sur l’un des murs nous surplombant. Je ne tenais pas à l’effrayer cependant la vérité pouvait faire peur. Ou plutôt, elle pourrait facilement me prendre pour une folle. Je n’attendais que cela afin de lui montrer qui de nous deux était le plus fou. Je me délectais d’avance de l’issue de cette rencontre et c’est d’une voix délicieuse que je la saluais le sourire aux lèvres.

      SULPICIA ▬ Bonsoir Ashleigh. Pourrais-tu t’arrêter un petit instant, j’ai à te parler.

    Oh oui cette rencontre allait être plus qu'intéressante.
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Why does my heart cry ? | PV Ashleigh

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